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Le Julung 8 Astawir 1510 à 18h47
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| *** Les pensées de la Gardienne étaient parcourues de doutes, d'inquiétudes. Peut être était-ce ça qui avait mit la puce à l'oreille à Batiyas.
Elle poussa un très léger soupir avant de commencer, cachant difficilement ses ennuis devant lui.
***
Le consensus s'agite, des informations nous parviennent sur des évènements en train de se produire au sud.
Bien sur vous ne les ignorez pas. Comme vous n'ignorez pas que Lerth courre plus que jamais un grand danger.
Les créatures natives se soulèvent, Armaryen le seigneur Vortex à leur tête. Ils s'apprêtent aujourd'hui à frapper la cité Fraternelle d'Oriandre, mais laissent l'occasion aux habitant de fuir, ce qui ne garantit en rien une meilleure survie pour eux, mais qui atteste au moins des réelles intentions des natifs.
Leur but n'est pas de détruire les poussiéreux, mais bien nos villes.
Nos villes...
Par un égocentrique abus de langage nous nous les sommes appropriés jusque dans notre manière de les concevoir. Les "cités de poussières" n'ont pourtant jamais été nôtres.
Un simple bail cédé par les Nemens, un cadeau qui se révèle à présent empoisonné, puisque les insurgés en veulent à ces constructions.
Mais ce n'est pas le sort d'Oriandre qui m'amène à vous. Non.
C'est bien vers Lerth que mes pensées sont tournées. Car si une armée est capable de prendre celle qui de réputation est la plus inaccessible de toutes les cités, dotée d'une armée et d'une population entrainée pour ce genre de situation. Alors il n'est guère d'espoir pour l'avenir de notre ville.
Devons-nous pour autant la déserter lorsque l'adversaire sera à nos portes ? Devons-nous aller vers une mort certaine pour la défendre ou laisser passer la tempête en priant qu'elle nous épargne ?
Thème musical de Lëen | |
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Le Merakih 14 Astawir 1510 à 22h09
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| C'est une spécificité pour le moins enviable sur laquelle nous seront rapidement menés à nous pencher.
A l'inverse des autres factions, nous pourrions survivre à la mise à bas de nos murs, mais seulement si l'on peut être assuré de le phénomène ne se dissipera pas en même temps que les protections érigées par les Nemens.
Certaines hypothèses sont surement fantaisistes, d'autres plus concrètes, il serait peut être dans notre intérêt d'en étudier les plus plausibles.
Nous pouvons y voir un signe, il est de mon avis que c'est le cas de la plupart d'entre nous, néanmoins c'est la cause sous-jacente qu'il convient d'isoler et non son origine, dans l'immédiat tout du moins.
Pouvoir détenir et affirmer une réponse serait bien prétentieux, mais nous pouvons nous prêter au jeu des théories, comme pour cette intuition sur l'océan.
Se pourrait-il que les créatures dangereuses de ce monde évitent la presqu'île intentionnellement, ou au contraire par instinct ?
Thème musical de Lëen | |
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Le Dhiwara 18 Astawir 1510 à 23h38
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| Ouuuuuuu, mon jardin est à tout le monde, mais tout le monde n'a pas de jardin.
Je le déplore, mais les légumes sont plus aimés dans les assiettes que dans la terre, poisse.
Si vous voulez planter, sachez regarder où vous mettez les pieds.
Les mauvaises herbes sont attirées par les mauvais petons, faut le savoir.
Et puis, s'il faut bécher, retourner, aérer, ce n'est pas pour ça qu'il faut passer la terre au tamis.
La culture, ça n'a jamais rimé avec bonne biture.
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