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Les Sillons du S'sarkh

Corps ou esprit ?

Mais pourquoi le manuel ne dit pas ce qu'il faut faire...
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Sujet lancé par Tomasin
Le 09-12-1510 à 18h03
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Posté par Mirwen,
Le 29-01-1511 à 20h36
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Tomasin

Le Julung 9 Dasawar 1510 à 18h03

 
*** Il écoute calmement le mou parler. Bien. Pas le corps, mais l'esprit. Il sourit quand elle lui caresse la truffe. Il a bien écouté la moue de Kaelianne... Comment la croire ? Comment croire que cette chose fragile a pu faire quoi que ce soit... Il toussote. ***


Bien, si tu ne peux pas parler, je vais parler moi. Je suis Tom'Asin. Tu peux m'appeler Tom. Je sers S'sarkh depuis peu, son Corps... Je suis médecin quoi. J'étais un membre de l'ordre des Hauts-Rêvants avant, comme Akhavë. Ne prends pas mal ce qu'elle a dit, Kaelianne est son amie si j'ai bien compris, et elle a voulu la protéger... C'est tout...

*** Il sourit et prends l'assiette vide de la jeune femme. ***


Tu dois avoir faim. Fais moi plaisir et mange. Aucun sort au monde ne remplace un bon repas.

*** Il se dirige vers la marmite et la remplit tout en réfléchissant. Séquelles psychologiques ? D'où vient ce mutisme ? Il faudrait qu'il sache comment elle a fini... Mais il ne peut pas poser la question trop brutalement. Plus tard. Il pose l'assiette devant elle et se rassied. ***


Allez, tu as intérêt à finir ça gamine.





 
Mirwen

Le Julung 9 Dasawar 1510 à 18h53

 
*** J'écoute attentivement ses paroles, et hoche la tête pour signifier mon accord.
Son amie.
Elle a des amies. Et moi je ne suis plus là.
J'existe encore. Elle est toujours près de moi.
Si l'on veut.

L'assiette pleine devant moi me fait remonter à la surface des souvenirs agréables.
D'autant plus douloureux qu'ils sont témoins d'un passé perdu.
Perdu.
À cause de moi.
De ma trahison.

Après une grimace emplie de tristesse et un soupir, je me mets à manger le plat d'abord doucement, puis la faim venant en mangeant, le contenu de l'assiette disparaît bien vite, et c'est avec un sourire timide que je tends l'assiette vide à Tomasin.
J'en veux bien encore, s'il te plaît.

Avec le soutien de Neniel, je respire profondément et dis d'une pensée à Tomasin :

J'aime quand tu parles.
Et j'ai soif.


Un sourire triste passe sur mon visage.
Les mots sont agréables.
Le repas est agréable.
Je dévisage le Nelda.
S'il te plaît ? ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Tomasin

Le Julung 9 Dasawar 1510 à 19h42

 
*** Il attend une minute. Deux. Trois. Toujours aucun contact, il la regarde simplement manger. Bien. S'il faut qu'il patiente, il patientera. Tout le temps qu'il faut. Des jours même.

La patience paie toujours. Elle ne parle pas, mais au moins elle mange. Doucement, d'abord, puis elle dévore. Tant mieux. Son système gastrique a l'air sain. Ou plutôt, on verra s'il l'est. Et elle communique. Il prend l'assiette en souriant, et la remplit à nouveau, avant de la poser devant la jeune tydale. Soif ? Il regarde sa ceinture. Il lui faut un remontant. Pas trop fort, mais quelque chose quand même. Il prend une bouteille au hasard, l'ouvre aux dents et renifle. Hydromel de Korsyne. Il voulait la garder pour plus tard... Mais bon, c'est fait pour être bu, non ?

Il cherche deux verres, les pose sur la table et les remplit. Tout en faisant cela, il fait ce qu'elle demande silencieusement. ***


Alors je parlerai. Que dire de moi... Oui, je parle de moi, tu ne m'as encore rien dit sur toi. Alors... Tu es tydale, du matriarcat ? Je ne suis jamais allé là-bas, ça doit bien être un des seuls endroits. L'Equilibrium, Arameth... Je suis même allé au Pont des Brumes ! Pas longtemps, mais j'y suis allé. Tu as déjà voyagé ailleurs que via le pilier ? Dans le Désordre, peut-être ?

*** La pousser à parler. C'est ce qui compte pour l'instant. ***





 
Mirwen

Le Julung 9 Dasawar 1510 à 19h55

 
*** Je secoue la tête de gauche à droite en signe de dénégation.
Jamais voyagé non.
Le voyage par le pilier...
Ne pas y penser. Ça vaut mieux.
Je recommence à manger, et récupère le verre qu'il me tend.

Je jette un coup d'œil mais ne me méfie pas, et bois d'un seul coup l'hydromel.
Je me mets à tousser un peu. Pas l'habitude de l'alcool, vraiment.
L'alcool n'était jusque là bon qu'à désinfecter et conserver.
Heureusement le goût sucré me fait envie, et avec un large sourire je tends mon verre.
Puis je continue à manger.
Je m'arrête un instant, légèrement touchée par l'alcool, et réponds à la question de Tomasin :

Je suis plus du Matriarcat.
Je suis toute seule.
Mais il y a Kaelianne...


Je soupire.
Je n'ai pas envie de parler.
Je préfère laisser Neniel expliquer.
Je baisse les yeux sur mon assiette et reprends plus doucement, bouchée après bouchée... ***


Neniel dit :
Tom.
Hum, je peux essayer de répondre à tes questions si tu veux.
Je crois qu'elle ne veut plus parler.
Ça... la fatigue ?
Ah, d'ailleurs ça pourrait être bien de lui faire faire un peu de toilette après le repas.
Elle est sale.
J'ai vu que Kaelianne était propre, par contre.
Sans vouloir abuser de votre hospitalité, bien sûr...

Ah, et elle n'est pas pudique, donc tu pourras rester pour lui parler, si tu veux.
Elle a plus besoin de compagnie que de solitude, crois-moi...


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Tomasin

Le Julung 9 Dasawar 1510 à 20h06

 
*** Plus au matriarcat... Toute seule... Autant de mots qui font surgir de douloureux souvenirs. Il sourit tristement. Et il recommence à parler. ***


Ça me rappelle l'histoire d'un jeune nelda. Il est parti de chez lui, parce qu'il avait fait quelque chose de mal. Très mal. Et il a erré longtemps. Il a cru qu'il était seul, lui aussi. Et puis un jour, il a fini par trouver une famille où poser son sac. Deux, pour être plus précis. De l'une à l'autre. Enfin bref. S'sarkh a un but pour nous tous, et nous tous le servons. Ta solitude est un signe. Un signe que tu dois interpréter. Ne t'inquiète pas pour Kaelianne. On est jamais loin des gens qu'on aime. C'est d'autant plus vrai avec la symbiose.

*** Lui-même ne sait pas vraiment pourquoi il dit ça. Une impulsion du moment. L'envie de croire, sans doute. Il jette un regard au mou. ***


Pas de problème, la salle d'eau est à coté... Par contre, pour l'eau, ça demande du temps. Et je n'ai pas eu le temps de la vider pour Kaelianne. Akh l'a déjà fait peut-être. Et ne vous en faites pas, je ne vais pas vous lâcher de sitôt. Sort ou pas sort, le voyage par pilier épuise considérablement, et sort ou pas sort, je vais te surveiller.

*** Nouvelle attente. ***





 
Mirwen

Le Julung 9 Dasawar 1510 à 20h25

 
*** Je m'arrête un instant pour écouter le Nelda.
Ses paroles... Il est triste ?
Nostalgique peut-être ?
Je me lève doucement et viens me blottir contre lui, caressant son cou d'une main délicate, tâchant de... le consoler ?
Maladroitement, je m'écarte et lui souris.
Pleine de compassion.
Et de gratitude pour son soutien.

S'sarkh. Un concept encore étrange.
Le dogme des Témoins ne m'étant pas du tout familier, seules des bribes de souvenirs d'école me revinrent en mémoire.
Intriguée, je me rassieds en essayant de me souvenir.
C'est pour ça que Tomasin est si gentil.
Ils sont réputés pour être tous gentils et accueillants ici.
Il me semble.
Mais... Akhavë ?
Elle est différente.
Tant pis. C'est sûrement ma faute.

Je souris à Tomasin, enjouée, et lui dis par la pensée :

J'ai encore soif.
C'était bon !
***


Neniel dit :
Oh, très bien alors.
Je pense que je peux te faire confiance pour ce qui est de prendre soin de Mirwen.
Après... il faut lui apprendre à prendre soin d'elle-même un peu aussi...


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Tomasin

Le Julung 9 Dasawar 1510 à 20h34

 
*** Première caractéristique de la gamine, elle est câline. Toucher la rassure peut-être. Ou bien elle cherche à transmettre ses émotions via le toucher. Logique puisqu'elle ne parle plus. Il prend le verre de la tydale et le remplit à nouveau, juste un fond cette fois. Ne pas abuser des bonnes choses. ***


Ne vas pas trop loin avec ça. C'est sucré, mais c'est fort. Traître. Après, c'est fini.

*** Et toujours ce mou qui la considère comme son enfant. Elle en a de la chance. Il se demande où est Darik...
***

Lui apprendre à prendre soin d'elle-même ?

*** Interrogation qui a un sens. Lui apprendre à prendre soin d'elle-même ? Mais il a déjà du mal à prendre soin de lui ! Alors les autres... Ecoutes, vu le bordel que tu as créé autour de toi, tu peux bien tenter de faire ça. Regarde, pendant que tu t'occupes d'elle, le Second est dans le coma. Il n'a jamais été aussi passif. C'est bien un signe que tu te débrouilles non ? ***


Tu veux aller te décrasser un peu ?

*** Nouveau sourire. ***





 
Mirwen

Le Julung 9 Dasawar 1510 à 21h19

 
*** Sagement je fais signe de la tête que j'ai compris.
Je savoure mon verre.
Et termine sagement mon assiette.
J'ai bien mangé !
C'était très bon.

Surprise à la question finale, je hausse un sourcil, renifle un peu, et blêmis.
Oui, définitivement, je sens pas bon...
Je rougis à cette pensée.
Je viens de me frotter à lui alors que je pue... le pauvre !
Il a été gentil de pas me repousser.

La toilette.
Le souvenir d'un bain avec Kaelianne... hum... délicieux.
Peut-être bientôt qu'elle voudra recommencer !
Je me lève doucement, et adresse une pensée à Tomasin.
Une autre. La communication est nettement facilitée depuis que l'alcool a fait son effet !

Je pourrai faire la vaisselle !
Je veux bien, me nettoyer.
Oui, ce serait bien.
Tu veux me raconter ton histoire ?


Debout, la démarche un peu troublée, je m'avance vers Tomasin et - du haut de mes cinquante kilos de moins que lui - je lui tends une main pour l'aider à se lever, prête à le suivre à la salle d'eau. ***


***
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***

 
Tomasin

Le Julung 9 Dasawar 1510 à 21h31

 
T'occupes pas de ça, je m'en chargerai.

*** Comme les deux semaines de vaisselle qui traine quelque part. Bordel, c'est bien, l'auberge pour ça. Un peu cher, mais au moins, pas de problème à ce niveau. Là, il va devoir se démerder pour trouver la motivation. Il attrape la main de la jeune fille, mais conscient de la différence de carrure appuie sur son bras placé sur le dossier de la chaise. Il ne laisse qu'un poids léger passer par le bras soutenu. Il ne va pas la casser en morceau... Il lâche ensuite la mimine, et passe devant. Un oeil par la porte... Oui, encore l'eau du bain de Kaelianne. Merde, il faut vider... Bon. Les seaux, et c'est parti.

Il est sans doute inutile de détailler la scène, on y perdrait du temps, de l'ancre, et tout lecteur ne ferait que cordialement s'emmerder. On excusera donc à votre pauvre narrateur cette courte ellipse, quitte à passer un peu sur le réalisme de la trame scénaristique...

Toujours est-il que Tom, après "moultes aventures" avait fini par rendre la baignoire -un luxe qu'il n'utilisait pas pour cette raison, à croire que les femelles ne s'en rendait pas compte...- dans un état convenable, et l'avait rempli. Au moins, ça, c'était fait. La chauffer ? L'ingénieux système de pierres se trouvant en dessous -un petit truc de son invention, il avait vu ça lors de son voyage en équilibrium, les pierres chauffaient et produisaient de la vapeur d'eau, il suffisait de ne pas trop chauffer, en creusant un trou suffisamment profond- chauffait la baignoire et l'eau. Il faudrait qu'il trouve un système d'évacuation facile... Il tourne la tête vers Mirwen, encore un sourire. ***


C'est prêt !




 
Mirwen

Le Julung 9 Dasawar 1510 à 21h40

 
*** Je ne dis rien - bien sûr - mais n'en pense pas moins.
Je peux faire la vaisselle.
Je ne voudrais pas être trop chouchoutée.
Déjà c'est très gentil de m'avoir nourrie. Je peux bien faire quelque chose.
Mais pour le moment, je rêvasse dans un coin, pensant à Kaelianne, jusqu'à ce que Tomasin me tire de mes pensées en me faisant sursauter.
Je regarde l'eau avec un large sourire et me déshabille rapidement, jetant mes vêtements sales dans un coin de la pièce sans ménagements et me plonge rapidement dans l'eau.
Je frissonne de plaisir.
Ça faisait longtemps.

Je me retourne vers Tom et lui souris.
Un vrai sourire, chaleureux.

Merci...

Je commence à me nettoyer en silence dans l'eau, plongeant la tête pour essayer de chasser cette sensation bizarre qui est de plus en plus présente.
Je suis joyeuse, euphorique.
Un peu plus maladroite aussi.
Pas désagréable.
Mais troublant.

Une fois l'eau sale et moi propre, je me lève et cherche Tom des yeux.
Je regarde autour de moi.

Je prends quoi pour me sécher ? ***


***
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***

 
Tomasin

Le Julung 9 Dasawar 1510 à 21h49

 
*** Avant qu'il n'ait eu le temps de dire quoi que ce soit, voila qu'elle laisse tomber l'ensemble de ses vêtements. Il ne peut, pour son plus grand malheur, retenir un coup d'oeil furtif à la tydale. Tête qui se détourne vite, mais esprit qui commence à vaquer de-ci de-là... Elle lui rappelle une tydale de la Maison des Dames, dont le nom lui échappe. De bons souvenirs, mais guère convenable. Quoi, il est un nelda ? Et alors, il a le droit de regarder des tydales sans une tape sur la tête...

Bon, ne pas la laisser seule, mais il ne peut pas vraiment regarder... Alors il se retourne, et il s'assied au sol. Ouais, niveau confort, il y a mieux... Au merci, il tourne la tête. Bon, il ne voit que le visage, ça va. Un simple signe de tête. Pas besoin de plus. La question est plus problématique. Oups. Il n'a pas pensé à ça... Et elle se lève ! Pas pudique, d'accord, mais il y a des limites ! ***


Je n'en ai... Pas la moindre idée... Je... Je vais chercher quelque chose.

*** Tu crois qu'Akh voudrait bien... Oh, ferme la... Il se lève et se dirige vers la chambre. Tiens. Ça ressemble à une serviette. En tout cas, il ne voit pas à quoi ça pourrait servir. Il l'emporte donc avec lui, et une fois dans la salle de bain, tourne la tête, tendant le tissu. ***


Devrait faire l'affaire.




 
Mirwen

Le Julung 9 Dasawar 1510 à 22h05

 
*** Tomasin est chaleureusement remercié mentalement alors que je récupère la serviette qu'il me tend, et que je commence à sortir de l'eau, puis que je me sèche.
Je pose la serviette sur une chaise, puis je vais chercher mon sac dans lequel je trouve des sous-vêtements, et mon armure.
Je l'observe un instant, puis avec un sourire la mets par dessus les sous-vêtements.
Merveille de Dwen, légère et souple, elle se colle à ma peau à la perfection, ne dissimulant nullement des courbes graciles légèrement altérées par les derniers jours.
Visiblement satisfaite, j'en reste là et retourne voir le Nelda avec un large sourire.
Je me sens bien !
Ça faisait longtemps...

Face au Nelda, je ne peux retenir un bâillement silencieux, témoignant d'une fatigue qui commence malgré tout à s'accumuler.
Mais - gamine - je ne veux pas dormir !
J'ai envie de danser.
Comme tout à l'heure avec Mousikoï.
Fermant les yeux, je m'essaye maladroitement à quelques pas de danse avant de me cogner à un mur, ce qui a pour effet de me faire éclater de rire.
L'alcool n'aide décidément pas.
Me désintéressant un instant de Tomasin, je retourne dans la chambre où j'avais trouvé Kaelianne, et m'allonge sur le lit.
Je regarde le plafond qui semble bouger un peu, puis je parle à Tomasin par la pensée :

Tu voulais que je te raconte quoi ?

Je souris.
Je ferme les yeux et j'attends la réponse...
***


***
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***

 
Tomasin

Le Julung 9 Dasawar 1510 à 22h16

 
*** Et il observe la curieuse gamine toute de fer vêtue s'ébattre dans la pièce. Une drôle de sensation l'étreint. Celle du travail bien fait. Un sourire. Elle a l'air moins malheureuse. Pour un temps au moins. Elle a aussi l'air beurré comme un biscuit et rond comme une queue de pelle... Il n'aurait peut-être pas du la faire boire... Bon, trop tard. C'est fait, c'est fait. Se retenir de rire.

Il la suit dans la chambre, où elle s'écroule dans le lit. Vraiment pas fraîche, la gamine. Elle ne tient pas l'alcool manifestement. Bon. ***


Tout ce que tu voulais bien me raconter. Sans faire de tri. Mais pour l'instant, gamine, je pense qu'il faut mieux que tu pionces un coup.

*** Il va chercher une chaise dans la cuisine, et se met à califourchon dessus. ***


Ne t'en fais pas, je veille. On aura tout le temps de parler quand tu seras reposée. En attendant, dors.

*** Un besoin de présence. C'est ce qui lui manque, rien de plus, rien de moins. Tout ce qu'il a à faire, c'est lui montrer qu'elle n'est pas seule. Tant qu'elle ne voit pas S'sarkh, elle doit voir Tom. ***





 
Mirwen

Le Julung 9 Dasawar 1510 à 22h29

 
*** Je rouvre les yeux en grand, et me tourne lentement vers Tomasin.
Ignorant totalement les conseils du Nelda, je lui ouvre mes pensées :

Bon, heu...
J'ai été Nourrice.
Au Matriarcat.
Je m'occupais des enfants. J'aime beaucoup les enfants... enfin...
Et puis un jour j'ai rencontré Kaelianne, elle était sale et... j'ai fini par prendre soin d'elle.
Je ne sais plus pourquoi.
Elle avait quelque chose qui m'attirait.
Puis je suis tombée amoureuse.
Elle est... était si extraordinaire.
Tellement perturbée.
Je l'ai aidée à aller mieux.
Mais bon.
Il y a eu un problème.
Elle a été en prison, et moi j'ai été enfermée à la Ruche, et j'allais être obligée à m'accoupler avec un mâle.
Contre ma volonté.

Je... je voulais retrouver Kaelianne.
Alors... je...


La pensée s'arrête là, un instant, troublée.
Les larmes me montent aux yeux en pensant à ce macabre spectacle que j'ai offert à Lyhndael.
Je m'essuie les yeux avec la main, les gardant clos, et achève d'une pensée :

Pardon...
Je suis désolée.


Puis plus de pensée.
Je me mets en position fœtale et sombre lentement dans un sommeil très vite agité... ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Tomasin

Le Vayang 10 Dasawar 1510 à 14h56

 
*** Toujours l'écoute, encore l'écoute. Ca consiste surtout en ça, le travail de doc, en fait. Elle pleure ? Il se rapproche, un sourire aux lèvres, et passe une main sur les larmes, la fourrure absorbant le liquide.

Un peu d'attente près d'elle... Un message mental. Akh a... Merde. Et il n'a qu'un lit. Il regarde la jeune tydale... Puis prépare, au bout de la pièce, un matelas de coussins. Heureusement que la culture rêvante adore ça. Il se redirige vers le lit et chuchote. ***


Je vais te mettre sur les coussins. Akh va avoir besoin du lit, elle est plus grande et plus lourde.

*** Il passe un bras sous les jambes de la tydale, un sous le dos, et la soulève doucement. Une plume. Une tydale pardon. Il la pose sur le "matelas" improvisé. Appel mental à son mou. ***


Ecoute, je vais revenir, je laisse Darik avec toi, tu ne seras pas seule. S'il y a un problème, il m'appellera, d'accord ?

*** Le mou apparait. Il regarde la tydale. ***

Darik dit :

Non, me dis pas que je vais devoir la garder ?! Je suis pas une nounou !


Arrête de crier, et rend toi utile, pour une fois.

Darik dit :
'Chier...


*** Il tourne les talons et sort de la maisonnette. ***





 
Kaelianne Foha

Le Vayang 10 Dasawar 1510 à 18h41

 
***
Un moment après que le blanc nelda soit parti.

La porte s'ouvre et se referme doucement.

Elle renifle et essuie ses yeux.
Elle est encore traumatisée d'avoir vu Akha aller si mal.
Elle espère que Tomasin pourra vraiment la sauver !
Elle avait eu si peur.
Même si Nivyan disait que c'était normal qu'elle avait bu de l'alcool et que l'alcool ça noie le cerveau.
Mais si ça noyait vraiment le cerveau pourquoi on en boirait ?

Elle enlève sa robe. Nivyan avait dit qu'il fallait la laver. Elle va donc dans la salle de bain et s'en occupe. Elle l'étend comme elle peut. Avec la nuit ça ira.
Elle retourne dans le salon et avise Mirwen qui y dort.

Comme ce tas de coussin a l'air super confortable !!

Elle s'avance craintivement.
Une des pensées qu'elles ont échangé lui revient en mémoire.
Mais c'est impossible, Mirwen est comme une petite fille.
Comment.... ?

Elle n'est vêtue que de sous vêtement et d'une sorte de corset vraiment bizarre.
Elle regarde les jambes dénudées, puis pique un fard et se concentre, le rose au joues, sur l'armure.
Elle la tâte, oui, il lui semble...

Elle passe ses mains sur les côté et décroche l'armure.
***


J'ai déjà fait ça...

***
Murmure-t-elle pour elle même alors qu'elle en défait délicatement et aussi doucement que possible l'armure de Mirwen. Quelle idée de dormir en armure, elle n'allait pas être bien. Il faut vraiment s'occuper d'elle comme un petit bébé.

Endormie comme ça...
Elle cille, chasse une pensée.

Elle se relève et va chercher la couverture dans le sac de Mirwen.
Elle la lui étend dessus.
Et à la réflexion, elle méritait d'en avoir un bout aussi de cette couverture.

Elle s'allonge donc près de Mirwen.
A une distance correcte pour ne pas la déranger.
Après tout, elles sont toutes les deux à moitié nue ça pourrait être dérangeant et gênant.
Surtout gênant.
Même si elle se sentait pas spécialement pudique...

Elle gigote pour s'installer confortablement sur les coussins et regarde Mirwen.
Elle espérait ne pas l'avoir réveillée avec tout cette agitation.
***


Moi, c'est elle

 
Mirwen

Le Vayang 10 Dasawar 1510 à 19h19

 
*** L'armure enlevée, je remue légèrement dans mon sommeil, mais ne me réveille pas.
Par contre, si la couverture ne semble pas avoir eu vraiment d'impact, quand Kaelianne s'installe à côté de moi, je gromelle un peu, et cligne des yeux en me réveillant.
Je tourne lentement la tête et vois Kaelianne.
Je lui souris :

Coucou toi...
J'ai dormi longtemps ?


Je tends le bras et passe une main dans ses cheveux.
Je sens toujours l'alcool et la fatigue présents.
Mais je me sens bien, à part un détail qui me dérange.
Je pose une main sur ma poitrine.
Mon armure ?

Je jette un regard presque apeuré vers Kaelianne, et avise la couverture avant de me calmer un peu.
Après un rapide coup d'œil alentours, l'armure est posée tout près.
Je m'en désintéresse, oubliant la douce chaleur qui parcourt mon corps quand elle est sur moi, et me rapproche doucement de Kaelianne pour placer ma tête très près de la sienne.
Mais je ne vole pas de baiser, cette fois.
Je suis sage.
J'ai compris.

Tu veux qu'on discute ?
Ou alors...


J'embrasse Kaelianne sur le front puis passe une main le long de sa joue.
Espérant une réaction favorable.
Les yeux pétillants.
C'est dur de me retenir... ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Kaelianne Foha

Le Vayang 10 Dasawar 1510 à 19h44

 
***
La première question n’a pas de réponse.
Elle n’en sait rien.
Elle détourne les yeux regarde au-delà, vers le mur.
Elle note qu’elle sent un peu comme Akhavë, pas vraiment pareil mais un peu.
Elle se méfie.
Nivyan a dit qu’avec l’alcool on faisait des choses stupides en général.
Sans le vouloir.

Elle ne s’éloigne pas ni ne se dégage devant la tendresse.
Mais elle est un peu tendue.
Et vexée de pas savoir ce qu’elle craint vraiment…

Elle se positionne sur le ventre, redressant son buste en s’appuyant sur ses coudes, surplombant le visage de Mirwen.
Elle passe une main distraite dans une mèche des cheveux noirs.
Délicate soie nocturne.
***


J’aimerais qu’on discute.
J’aimerais… entendre ta voix.

Si tu me parle, en vrai.
Je te ferais un bisou.


***
Une hésitation.
***


Deux bisous !

...

Pourquoi tu ne me parle pas ?
Tu me parlais avant ?
Pourquoi tu es comme ça ?
Pourquoi est-ce que ça coûterait ?


***
Elle joue avec la mèche de cheveux, elle minaude.
Elle n’a rien perdu de son talent de persuasion et de charme.
Elle approche un peu plus son visage.

Un jeu dangereux ? Elle sent son ventre qui se noue.
Elle sent bon, sa peau, une odeur qui lui semble familière.
Comment savoir ? Comment être sûre ?
Akhavë l'a mise en garde pourtant, elle devrait sûrement... ne pas demander, ne pas essayer.
Fuir.

Dis-moi.
S’il-te-plait.
***


Moi, c'est elle

 
Mirwen

Le Vayang 10 Dasawar 1510 à 20h37

 
*** Un peu blessée, je détourne les yeux un instant.
J'ai envie de pleurer.
J'approche ma bouche de son oreille, me redressant légèrement, soupire tristement, puis mordille affectueusement l'oreille avant de retomber dans le tas de coussins avec un air triste.

Ma gorge se bloque.
Ça me fait mal, et j'arrive pas à parler.
C'est terriblement frustrant.
J'aimerais, j'aimerais tant te parler.
Mais pour le moment c'est plus facile par la pensée.
Je suis désolée...


Une larme perle au coin d'un œil, j'ouvre la bouche comme pour m'exclamer, dire quelque chose, lui crier à quel point je l'aime, mais rien ne sort, et les larmes se mettent à couler...
Je les essuie rageusement, puis d'un geste bien précis je passe mes main dans le dos de Kaelianne, caressant au passage...
Je m'efforce de lui sourire.
Tu vois, j'ai essayé...

Tu sais, j'ai rencontré un Nelda qui jouait de la musique...
C'est incroyable.
J'ai dansé, c'était merveilleux.
Ce vent dans mes cheveux, et tout !
C'était vraiment fait pour moi.
J'étais heureuse.
J'aimerais pouvoir te montrer. Te faire écouter.
On pourra le retrouver.
Tu voudrais ?


J'élude la question.
Passer à autre chose.
Gagner du temps.
Profiter de la situation avant qu'elle ne me repousse.
Elle va m'en vouloir, peut-être...
Sûrement.
Tu m'aimes toujours, au fond ?
***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Kaelianne Foha

Le Vayang 10 Dasawar 1510 à 21h12

 
***
Elle se sent un peu désolée d’avoir voulu faire du chantage.

Elle tend l’oreille lorsqu’elle s’approche et secoue la tête après qu’elle l’ait mordillée.
Elle avait fait ça à Akha, ce n’était pas grand-chose ?
Pourtant.
Elle plisse adorablement son nez.

Elle ne se sent pas confortable quand elle referme ses bras sur elle.
Piégée ?
Elle maintien une certaine distance illusoire.
Empêcher les corps de se confondre.

Le Nelda musicien ne l’intéresse pas.
Elle a envie de lui crier dessus.
Tu m’aime ? Quelle plaisanterie, si tu m’aimais tu m’aiderais.

Elle baisse sa tête.
Les lèvres douces viennent embrasser son cou.
Un baiser appuyé, un peu trop pour être juste tendre.
Pas assez pour être un aveux.

Un deuxième baiser à la peau d’albâtre.

Elle se redresse, sourit.
***


C’était un baiser magique !
Alors ? Il a marché ?


***
Deux baisers. Mais elle omet.
Tu ne parle pas et tu ne réponds pas.

Il faudra trouver où tu habite pour t’y reconduire.
Ou alors on attendra que la mémoire revienne.
C'est ce qu'as dit Akha.
Elle a sans doute raison.
Mirwen a menti en disant qu'elles allaient parler.
Vraiment.

Elle se sent frustrée, énervée.
Elle a peur de faire du mal à Mirwen.
Elle l'a faite pleurer...

C'est de sa faute.
Toujours.
***


Moi, c'est elle

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