Bienvenue dans le forum de Lerth
Le Temple

Confessions

- avant de partir pour un long voyage -
Page [1] [2]
Détails
Sujet lancé par Théalgia
Le 18-08-1507 à 13h11
38 messages postés
Dernier message
Posté par Théalgia,
Le 29-08-1507 à 13h36
Voir
 
Théalgia

Le Sukra 18 Agur 1507 à 13h11

 
Théalgia pénétra tranquillement dans le Temple. Ce lieu la saisissait toujours par l'impression de calme qui s'en dégageait. Lerth était surnommée "La Silencieuse", c'était vrai mais surtout dans le Temple.

En pleine saison chaude, l'endroit sentait les vieilles pierres humides et dispensait une agréable fraicheur. Elle y serait volontiers restée toute la journée. Lentement, elle parcourut l'édifice dans sa longueur, jetant un coup d'oeil entre les monumentales colonnes, comme si elle cherchait quelqu'un.


Père, vous êtes là?

Bien qu'elle n'ait parlé qu'à voix basse, ses paroles se répercutèrent sous les voûtes de pierres. Confuse, elle rougit un peu et attendit avant de se rendre au centre du Temple. Père ne semblait pas là pour le moment, Molgar n'était pas encore arrivé. Elle s'agenouilla donc et se mit à méditer en attendant.

Théalgia
Grande sorcière du S'sarkh, Chasseresse de monstres, Canoniste de l'Élégance et Rose Noire de Lerth.

 
Molgar

Le Sukra 18 Agur 1507 à 18h17

 
Molgar entra dans le temple, il s'efforça de se faire humble et s'avança en baissant son regard et en "minimisant" sa carrure.

Toutefois, il ne pouvait pas cesser d'exister, sa démarche résonnait dans tout le temple.

Il ne fit pas bien attention à son environnement, mais quant il aperçut Théalgia, il se refusa à la déranger dans ses méditations, si elle n'avait pas déjà été surprise par le bruit qu'il produisait...
Il adressa donc une petite prière à son dieu, dans un murmure qui se propagea dans tout le temple.


Je vous rends hommage, dieu et maître des océans qui de son extrême bienveillance, m'a donné la vie, et un sens à celle-ci.
Je t'implore d'accorder une infime partie de ton attention pour m'accorder ta bénédiction pour empêcher mes défauts et mes péchés de me dérouté de la route que vous avez tracé à vos humbles témoins.
Que mon corps soit l'instrument de votre volonté à chacun de mes actes et de mes combats, et ainsi éclairer les pauvres infidèles, de leur aveuglement dans les ténèbres de leur inconscience.
Que votre magnificence rayonne dans tout Syfaria et perdure à tout jamais.

Soyez louez pour l'éternité.


 
Erling

Le Sukra 18 Agur 1507 à 18h42

 
Une ombre s'encadra dans la lumière furtive que laissa entrer la porte entrebaillée du temple. Habitué, en forêt, à se glisser sur des feuilles mortes en tentant de minimiser le bruit, les pasd'Erling ne résonnaient presque pas sur les voutes du temple. Se voulant trop discret pour emprunter l'allée principale, le Tydale se faufila vers une aile du temple qu'il arpenta jusqu'au coeur de ce dernier. Il remarqua tardivement que ses deux derniers compagnons d'expédition étaient aussi là. Etait-ce un signe du S'sarkh ? Sa volonté était-elle de les voir à nouveau rassemblé ? Erling ne le savait pas mais il était bouleversé. Il ne se rendait pas souvent au temple bien que sa foi soit profonde, et il fallait que sa venue coincide avec celle de ses amis.

Il fit le vide dans son esprit pour tendre seulement son coeur vers le S'sarkh. Il entra alors dans un état de béatitude qui lui plaisait fort. Les mots semblèrent jaillirent de ta bouche.


Sainteté qui guidez mes pas, veillez à ce qu'ils soient toujours assurés et qu'ils ne m'emmènent point là où celà pourrait me nuire mais là où je pourrais vous servir. Je ne sais ce à quoi Vous me destinez mais par la présence de mes compagnons ici même, je comprends que Vos desseins sont que nous allions côte à côte. Je Vous prie donc aussi de veiller sur eux ainsi que sur tout vos fidèles serviteurs. Que votre bonté nous éclaire toujours !

Pélerin du S'sarkh

 
Serphone

Le Sukra 18 Agur 1507 à 19h31

 
De chaque côté de l'autel, deux petits escaliers en pierre menaient dans la crypte du Temple. De celui de gauche émergea une longue silhouette sombre tenant un feutre à larges bords. L'homme aux longs cheveux gris s'avança dans la large nef, vers les jeunes Témoins. Il se plaça dans l'allée, entre les deux rangées de bancs et parla d'une voix caverneuse.

Y a-t-il quelque chose que je puisse faire pour vous mes enfants ?

Il se tourna plus précisément vers Théalgia

Ma fille ?

Il demeure dans notre esprit et erre dans l'océan, car les ombres du premier sont infiniment plus profondes que les eaux du second

 
Théalgia

Le Dhiwara 19 Agur 1507 à 03h53

 
Théalgia émergea lentement de sa méditation. Elle avait entendu une voix familière.

Antinéa dit :
C'est ton père.


Merci Antinéa.

Père! Vous voilà... Et mes compagnons aussi...
Vous aviez proposé de donner votre bénédiction à ceux qui partent et nous nous apprêtons à quitter Lerth pour l'Equilibrium.

Mais je manque à tous mes devoirs, laissez-moi vous présenter Erling et Molgar. Erling est propage comme moi, quant à Molgar il ambitionne de devenir Protecteur je crois. Il me corrigera si nécessaire.


Elle se tourna vers Erling et Molgar.

Voici mon père, le transcient Serphone. Il m'a recueillie quand j'avais 6 ans.

Théalgia
Grande sorcière du S'sarkh, Chasseresse de monstres, Canoniste de l'Élégance et Rose Noire de Lerth.

 
Erling

Le Dhiwara 19 Agur 1507 à 10h43

 
Sortant de sa torpeur mystique, Erling avisa Théalgia qui discutait avec Serphone. Entendant prononcer son nom, il s'avança vers le père et sa fille.

Une fois les présentations faites, il prit la parole d'une voix qui se voulait nullement cassante ou ironique pour ne blesser personne. Une voix simple.


Je connais déjà votre père Théalgia, c'est lui même qui a enchanter ce qui me sert d'armes et d'armures. Nous nous sommes donc déjà rencontré.

Puis le Propage se tourna vers le Transcient.

Je vous salue, révéré Transcient, et vous donne comme promit un sourire. Je solicite de ma propre voix une bénédiction du S'sarkh à travers votre personne pour me protéger dans mon voyage à venir.

Pélerin du S'sarkh

 
Molgar

Le Dhiwara 19 Agur 1507 à 18h01

 
Molgar termina sa prière avant l'arrivée du transcient, il attendit donc patiemment que l'on lui donne la parole.

Salutation, transcient Serphone, je suis venu me recueillir dans la prière dans ce lieu solennel, pour partager mes doutes, mes craintes et mes défauts, ainsi que dans l'espoir d'obtenir une bénédiction afin que je puisse pleinement assumé mon rôle de futur protecteur, que je puisse pleinement interprété la volonté du S'shark , et permette aux autres peuples d'apercevoir le chemin qu'e, dans son infinie sagesse, à dresser devant nous.
Cependant, je crains n'être qu'un novice en cette art, c'est pourquoi je requiert votre aide.


 
Serphone

Le Dhiwara 19 Agur 1507 à 20h03

 
D'un simple mouvement de tête, Serphone salua les deux amis de sa fille.

Dois-je vous entendre un par un ou votre confession est une confession de groupe ? Je suis prêt à vous bénir tous, si vous vous sentez capable de me confier ce qui pourrait vous mettre en difficulté durant ce long voyage. Car lors de telles entreprises, les vicissitudes de l'esprit sont souvent plus meurtrières que les dangers qui rôdent sur les routes. Les monstruosités qui guettent aux frontières de la conscience doivent être repoussées loin dans l'obscurité afin que vous alliez tranquille.

Je prendrais vos craintes et vos doutes, vos remordes peut-être, si vous me les donnez en toute simplicité.


Il ouvrit ses bras en un signe paternel et regarda le trio.

Il demeure dans notre esprit et erre dans l'océan, car les ombres du premier sont infiniment plus profondes que les eaux du second

 
Molgar

Le Dhiwara 19 Agur 1507 à 20h29

 
Molgar fut rassuré par la sympathie du transcient, après tout il ne l'était pas pour rien.

Je suis près à le faire devant mes compagnons, ils ont toute ma confiance, je ne veux pas avoir de secret pour ceux que je suivrais pendant notre future excursion, même si je dois révéler des choses qui serait.... surprenant.

 
Erling

Le Dhiwara 19 Agur 1507 à 21h34

 
Erling regarda tout à tour ses deux compagnons.

Tod dit :
Tu dois leur montrer que tu leur fais confiance et tu dois écouter ce qu'ils ont à dire, celà pour vous être secourable lors du voyage à venir.


Je suis aussi prêt à m'exprimer devant mes deux amis.

Il s'interrompit quelques instants, semblant ruminer des mots dans sa bouche, le regard fuyant.

Cependant, le poids de la pensée des autres n'est pas négligeable et je trouverais compréhensible que vous ne souhaitiez pas écouter ce que je pourrais avoir à dire.

Le Tydale recula d'un pas, et baissa les yeux à terre. Il reconnaissait la justesse des propos de Molgar mais épancher ses problêmes en comité nombreux n'était jamais une mince affaire. Tout en restant aussi silencieux qu'il pouvait l'être, ne bougeant pas le moindre muscle, il attendit que Théalgia prenne la parole.

Pélerin du S'sarkh

 
Théalgia

Le Luang 20 Agur 1507 à 04h50

 
Un peu de sueur perlait sur les tempes de Théalgia, malgré la fraicheur des lieux. Heureusement, il faisait sombre et sans doute que personne ne s'en était rendu compte. Elle regardait fixement ses pieds et se rendit brusquement compte qu'on attendait qu'elle prenne la parole.

Je préfèrerais une confession ... ... privée...

...mais vous savez sans doute déjà tout ce que je vous dirai, Père.


Pourquoi, mais pourquoi, par toutes les pustules du Pens'sarkh, était-elle venue ici réclamer une confession... ...maintenant elle se le demandait.

Théalgia
Grande sorcière du S'sarkh, Chasseresse de monstres, Canoniste de l'Élégance et Rose Noire de Lerth.

 
Erling

Le Luang 20 Agur 1507 à 11h28

 
L'attitude de Théalgia était plus qu'étonnante aux yeux d'Erling. La jeune Tchäe était d'habitude sûr d'elle et maitrisait parfaitement ses émotions, ne les laissant que peu parraître. Ses hésitation et sa difficultée actuelle laissaient apparaître aux yeux du Tydale une nouvelle dimension de la personnalité de sa compagne de route.

Tod dit :
Ne dit rien, tu la connais elle pourrait se fâcher grandement.


Ne t'inquiète pas, je n'en ai pas l'intention et puis je suis certain que même si je tentais de dire un mot d'encouragement, celà ne ferait que la rendre encore plus mal.

Sur cet échange télépathique avec son mou, Erling resta dans le silence, observant la scêne et les réactions des autres protagonistes.

Pélerin du S'sarkh

 
Khérybaqef Hemen

Le Luang 20 Agur 1507 à 14h56

 
Les yeux mornes Kérybakef montait les marches qui menait à l'entrée du temple. Des disciples allaient et venaient déjà et la large porte du temple avait été laissée entrebailler.

Entièrement nue et la peau diaphane couverte de cicatrices la tydale faisait souvent se détourner les regards et les multiples voix incohérentes qui s'imiscaient alors parfois dans l'esprit de ceux qui la croiser, laissaient derrière elle un malaise tenace...

Les traits de la tydale était tirés mais d'une manière que la fatigue seule ne pouvait expliquer.. son dernier voyage dans les ombres l'avait laissé très amoindri. Aussi gravit-elle les marches avec difficultés.

 
Serphone

Le Luang 20 Agur 1507 à 19h27

 
Serphone écouta tour à tour Molgar, Erling et sa fille. Puis il regarda plus particulièrement le nelda.

Molgar, si vous êtes prêt à vous livrer et à être entendu par vos amis et par votre confesseur - moi en l'occurrence - je vous invite dés maintenant à me confier vos fardeaux.

Il contempla une nouvelle fois l'intérieur du majestueux Temple dans lequel ils se trouvaient.

Parlez sans crainte, en ce lieu sacré nous sommes seuls avec le S'Sarkh.

Il demeure dans notre esprit et erre dans l'océan, car les ombres du premier sont infiniment plus profondes que les eaux du second

 
Molgar

Le Luang 20 Agur 1507 à 20h02

 
Molgar se sentit gêné, quant le transcient s'adressa à lui, mais il la fit taire bien vite, après tout, il n'avait aucune raison de l'être, il était dans la maison du divin, entouré par des gens qui avaient toute sa confiance...

Merci, mon père.
Ainsi donc je vous confierais mes craintes.


La voix qui sort aprésent des lèvres de Molgar est très humble, pour quelqu’un qui est habitué à parlé haut et fort...

Pardonnez-moi mon père, car j'ai péché, non pas par les actes, mais par les doutes...

Ma plus grande peur est non-être, il est dans la nature des Neldas de se courroucer très rapidement, et pas seulement contre les horreurs de la nature...
Je crains commettre des actes impardonnable, irréfléchis, qui jetterais l'opprobre sur mon âme...

J'ai peur de mon prochain rôle de protecteur, des responsabilités envers les autres que je n'ai jamais assumé, j'ai peur de ne pas parvenu à prendre certaine décision, de devoir rendre un jugement.
Une chose m'obsède pardessus tout, serais-je capable d'agir si mon poste m'oppose à une de mes amitiés? Si mes valeurs s’opposent au fondement de mon coeur? Serais-je capable de sacrifier pour mieux honorer?

J'ai peur de faillir à ma future tâche, de ne pas être à la hauteur de la confiance que le S'shark place en chacun de nous...

Je désire par-dessus tout voyager, mais serais-je capable de m'arrêter, et de retourner au S'shark sur les chemins de l'aventure? Tout mon être frémis à leur appel et je suis rongé par l'attende en les murs d'une cité.


 
Serphone

Le Matal 21 Agur 1507 à 04h02

 
Le Transcient s'approcha du nelda et lui parla presque à voix basse, sur un ton lourd et intense. Ses yeux - plongés dans ceux de Molgar - semblaient scruter le coeur de ce dernier avec un calme et circonspection quasi-scientifique.

Le S'Sarkh ne place aucune confiance en nous, le S'sarkh se soucie pas de nous. Ses Desseins sont plus grands et plus merveilleux que tout ce que tu peux imaginer. Le S'sarkh ne juge pas et il ne décide pas à notre place. Le S'sarkh ne peut être déçu par ton comportement.

Cette peur - ces doutes - proviennent de toi et voilà pourquoi ils sont Ton problème. Il ne s'agit pas de craintes qu'il y a entre toi et les autres, entre toi et le S'sarkh mais d'une crainte qui existe de toi à toi-même.

Le doute est une chose naturelle, et tu t'en accommoderas en apprenant à recevoir l'expérience de la vie comme un don et non comme une malédiction. Petit à petit, ces questions trouveront des réponses et tes doutes disparaitrons pour laisser place à un être plein d'assurance et de force. Caractéristiques essentielles pour la fonction qui sera la tienne.

Tu comprendras bien vite qu'il n'y a aucune différence entre tes valeurs et les fondements de ton coeur, car les codes de l'esprit sont liés aux passions de l'âme. Tu comprendras que sacrifier et honorer sont la même chose, car les impératifs de la foi sont liés aux nécessités de l'âme. Et tu sauras réagir devant chacune des situations que l'existence te proposera et tu sauras affronter et vaincre les épreuves que notre Seigneur aura créé pour toi, car tu as les armes qu'il faut pour cela.

Lesquelles ? Ta détermination farouche et ta capacité à te mettre en question. Ainsi que ta sensibilité.

Mais il y en a une plus forte encore.
Je la sens comme un glaive que tu apprendras à utiliser et qui fera de toi l'un des meilleurs dans ton domaine.


Il marqua un long silence, comme pour guetter une lueur dans le regard de son interlocuteur

Ton instinct.

Suit-le et tu iras loin.


La conviction ferme qui animait les paroles du Transcient ne laissaient aucun doute sur la sincérité de ses mots.

Il demeure dans notre esprit et erre dans l'océan, car les ombres du premier sont infiniment plus profondes que les eaux du second

 
Théalgia

Le Matal 21 Agur 1507 à 05h14

 
Théalgia écoutait attentivement les paroles de son père. C'était une des seules personnes, peut-être la seule, qu'elle aimait mais aussi qu'elle craignait. Il avait le don pour savoir ce qui se passait dans sa jolie tête de tchaë et ça l'inquiétait pas mal. Elle fut donc soulagée de la diversion faite par Molgar.

Père, pardonnez-moi de dévier un peu du sujet. Vous dites que notre Seigneur crée des épreuves pour nous. En tant que propage je me pose la question de savoir si je peux créer, volontairement ou non, des épreuves pour mieux montrer la grandeur du Père des océans.

La question lui était venue comme çà, naturellement, elle n'était même pas sûre que c'était vraiment elle qui venait de parler...

Antinéa dit :
Si, si, c'est bien toi qui viens de parler.


Merci Antinéa...

La confirmation de sa moue ne l'a laissait que plus perplexe, mais peu importe. L'important était la réponse de père.

Théalgia
Grande sorcière du S'sarkh, Chasseresse de monstres, Canoniste de l'Élégance et Rose Noire de Lerth.

 
Serphone

Le Matal 21 Agur 1507 à 07h27

 
A la question de sa fille, le visage du Transcient se tourna lentement vers Théalgia avec une froideur grandissante. Lorsque le regard de Serphone plongea enfin dans celui de sa protégée, les yeux du sorcier étaient devenus deux miroirs glacés. Sa voix était d'un marbre hivernal.

Explique-toi davantage mon enfant, que veux-tu dire par "créer des épreuves pour mieux montrer la grandeur du Père des Océans" ?

Aux abords de l'esprit du Transcient et au-dessus de cette question planait l'ombre d'une intuition déplaisante et avec elle, celle d'un lointain souvenir.

De toute son existence, Théalgia n'avait eu qu'une seule fois l'occasion de subir un réel courroux de la part de son père adoptif. Elle avait manipulé et joué avec la vie de ses camarades de classe, frôlant de peu une catastrophe morbide. Serphone s'était longuement entretenu avec son précepteur et s'était en revenant au manoir que le sorcier avait manifesté sa colère.

Une colère qui n'avait rien d'explosive, une colère noire et contrôlée dont les seuls effets avaient été un regard abyssal et une phrase.

"Il n'y a qu'un seul véritable dieu Théalgia, n'essaie pas de l'imiter ou tu y perdras ton âme."


Et en cet instant précis, le Transcient priait pour se tromper et pour ne pas avoir à se répéter.


Il demeure dans notre esprit et erre dans l'océan, car les ombres du premier sont infiniment plus profondes que les eaux du second

 
Théalgia

Le Matal 21 Agur 1507 à 09h27

 
Mais pourquoi suis-je aussi idiote, pensa-t-elle. Décidemment Serphone avait de drôles d'effets sur elle, comme si la simple présence du transcient mettait à nu son âme.

Mmm.. ..euh.. ..je pensais par exemple à l'éventuelle présence de Fëa Ura. Vous vous souvenez peut-être de cet individu... ..étrange, dirons-nous. Son éthylique participation à notre expédition nous vaudrait sans doute davantage d'efforts et de problèmes que s'il ne participait pas. Mais d'un autre côté, tous ces efforts et cette peine conduiraient à notre amélioration et grandeur d'âme.

C'est un exemple...


Elle reprit un peu son calme.

Elle aimait bien son exemple.


Théalgia
Grande sorcière du S'sarkh, Chasseresse de monstres, Canoniste de l'Élégance et Rose Noire de Lerth.

 
Molgar

Le Matal 21 Agur 1507 à 13h59

 
Les paroles du transcient avaient un grand impacte sur Molgar, il cernait mieux ses craintes, il connaissait maintenant son ennemi et il pourrait le combattre.
Son instinct serait-il donc bénéfique? Après tout il provient des animaux, et c'est celui-ci qu'il les guide à leur survie.
Comme l'avait dit Serphone, il avait toute sa vie devant lui pour trouver des réponses à ses questions.

Théalgia l'étonna dans la même mesure, mais pas autant que la réponse de son père:
"Pourquoi désire-t-elle s'imposer des épreuves, alors qu'elles se trouvent déjà devant-elle?
Cependant il manquait un lien entre l'exemple de la fille et la gravité de la réprimande du père, quelque chose lui échappait.
De toute manière, Fea possédait son libre-arbitre, il serait abjecte de vouloir lui retirer.

Molgar chassa ensuite ses pensées, ils étaient la pour se faire bénir, pas pour porter un quelconque jugement.


Page [1] [2]
Vous pouvez juste lire ce sujet...