Un mois !
Un mois pour préparer le voyage de leur vie...
C'est à la fois insupportablement long, et extrêmement court.

Aussi c'est tout aussi pressée qu'excitée que Nelle trottine en compagnie d'Umbre depuis les quais, après leur entrevue avec Batyias, à travers les ruelles silencieuses de Lerth, jusqu'au manoir familial en plein centre de la ville.
Une marche silencieuse, pour l'heure, tellement les pensées s'agitent et se bousculent en une effroyable cacophonie dans l'esprit de la jeune tchaë.
Un mois !
Elle doit prévenir Thosen. Qu'en dira-t-il ?!
Et papa !! Par chance, il se trouve lui aussi à Lerth depuis quelques temps.

Nelle n'en revient toujours pas.
En fait, voilà pourquoi son excitation n'est pas aussi explosive que celle d'Umbre : elle a du mal à réaliser.
Tout ce que ce projet implique.
Tout ce qui les attend.
Tout.

Et les voilà déjà devant le portail imposant de la villa Dymer, puis traversant le jardinet parfaitement tenu, pour enfin pénétrer dans le vestibule.
Comme si elle les attendait, une tydale d'âge mûr et au regard sévère se tient derrière la porte et les accueille d'un air impassible.

Mir'ha, je vous présente Messire Umbre, Ordinant du Luth de la Confrérie des Six.
Nous allons nous entretenir dans le petit salon : voudriez-vous prévenir mon père, et servir le thé ? Et heu... se tournant vers Umbre, tout en lui indiquant d'un geste du bras une porte menant vers ledit petit salon... que boirez-vous ?

 
Cerveau à plein régime.
Ca le force un peu à s'extraire des brumes de la drogue.
Drogue qu'il consomme en grande quantité ces derniers temps.
Il faut dire que les Témoins ont de bonnes préparations....
Mais le coup de tonnerre de Batyias l'a sonné.
Renvoyé dans les cordes.

Umbre est excité. Certes.
Mais il est un peu dans les vapes, aussi.
Le S'sarkh. Sapristi. Ca n'est pas rien.
C'est même un des grands mystères de l'univers.
Dieu-poiscaille, guide spirituel pour les tarés de service.
Source supposée de la corruption du monde.
C'est probablement une des Clefs.

Une pièce de ce foutu puzzle.

Bon sang de bonsoir. Ca promet.
Umbre a déjà quelques idées. Et il faut faire vite.
En pleine réflexion, il suit Nelle sans broncher.

Il jette un rapide coup d'oeil aux lieux, par effet collatéral de curiosité.
En gentilhomme, il salue respectueusement la dame, Mir'ha, qu'il suppose être l'intendante.
En tout cas, en rapport avec la domesticité de la villa.
Et répond avec un peu de retard.

Euh... Si vous avez de la liqueur, je suis preneur.
Oui, un petit alcool, ça me fera du bien.

A peine entré dans le petit salon, le Confrère prend possession d'un fauteuil.
Il en ressent le besoin. S'asseoir confortablement, digérer l'information.
Se détendre un brin. Respirer. Comme ça, voilà.

Bon, bon, bon...

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Un visage est-il un masque de comédie posé sur la tragédie de l'âme ?

 
Alors que la Gouvernante s'en va accomplir les tâches que son ancienne pupille lui a confiées, Nelle suit Umbre dans le petit salon. C'est une pièce décorée avec sobriété, mais juste que qu'il faut pour la rendre accueillante et confortable.
Quatre fauteuils sont disposés en demi-cercle face à une cheminée pour l'heure éteinte, et autour d'une table basse ronde en bois sombre.
Nelle se laisse tomber elle aussi dans un fauteuil dans un grand soupir, comme si elle venait de faire un effort intense... et puis se relève presque aussitôt, pour se mettre finalement à marcher avec une espèce de frénésie contenue en aller-retours entre la table et la cheminée...

Oh la la... Vous vous rendez compte ?!
Je n'en reviens pas...

Knüt dit :

Nelle s'arrête un instant pour dévisager son mou, puis se remet à faire les cent pas, laissant (enfin) transparaître son excitation : maintenant que le Masque se pose, s'est elle qui ne tient plus en place !

Partir à la rencontre du S'sarkh avec Batyias...
Je n'en reviens pas !!

Knüt dit :

Elle s'arrête à nouveau, regarde Knüt -posé sur le rebord de la cheminée, tel un bibelot de mauvais goût- et lui tapote joyeusement le haut de la tête (enfin, de lui quoi), rigole simplement, et reprend sa marche.
Ce qui laisse le mou complètement pantois. D'habitude, elle lui dit plutôt de la fermer, ou d'aller voir ailleurs si elle y est...

Bon alors... l'équipage et le capitaine, a-t-il dit !
Est-ce que... cela veut dire que nous devons... inviter des personnes ?
D'autres symbiosés ?
Des marins ?
Des personnalités ?

Nelle s'arrête, et regarde Umbre.

Vous savez naviguer, vous ?

Knüt dit :

Sur cette intervention pleine de bon sens, Mir'ha entre dans le salon, un plateau dans les mains, qu'elle dépose sur la table avant d'entamer le service : une tasse et une théière fumante et odorante devant Nelle, un verre à pied en cristal ainsi qu'une bouteille de liqueur ambrée devant le confrère, et une assiette remplie de petits gâteaux. Elle dépose également un deuxième verre à pied et une bouteille de vin, annonçant avant de prendre congé :

Monsieur 'Dymer va vous rejoindre.

Merci beaucoup Mir'ha, répond Nelle, tout en envoyant sans attendre une pensée à son père lui résumant l'entrevue qu'ils viennent d'avoir avec Batyias.

 
Le Masque débouche la bouteille et renifle un instant la parfum qui s'en échappe.
A la batterie de questions de Nelle, il se contente d'un laconique :

J'imagine.

Quoi donc ? Il se sert un verre, qu'il fait tournoyer quelques secondes.
L'effet hypnotique du liquide ambré l'absorbe un instant. Ou est-ce autre chose ?

Je ne sais pas naviguer, non. Il va falloir trouver quelqu'un qui sait.
Déjà que notre espérance de vie vient de baisser, évitons le suicide assuré en oubliant le capitaine.
Chez les symbiosés, il y a Krepion, mais sa réputation n'est pas des meilleures...
C'est un pari risqué, mais intéressant. Après tout, il doit bien être bon à quelque chose, non ?

De toute évidence, Umbre a pris la blague de Knüt très au sérieux.
De là à imaginer le bonhomme en chef d'exploration à la tête d'un navire, il y a un pas...

Quant à l'équipage....

Silence. Le Confrère vide son verre d'alcool d'une traite.
Puis savoure une seconde le breuvage et ses effets.

La seule chose que je sais et qui me semble pertinente....
C'est de prendre avec nous, au minimum, un symbiosé de chaque faction.
Une telle entreprise doit bénéficier de la légitimité et de la représentation de tous les poussiéreux.
Sans parler du fait, un peu mystique, que nos Six philosophies sont les différentes facettes de cette réalité.

Il nous faudrait, de préférence, des personnalités qui ont déjà, par le passé, montré un intérêt pour ce genre de quêtes...
Je pense notamment à Penthésilée, Syin Lothar, Thosen...pour ne citer qu'eux.
Si ils sont toujours symbiosés et en activité, bien entendu.

Pour le reste, je ne sais pas.
Cela dépend aussi de la taille de l'embarcation.
Si c'est une barque ou un vaisseau, l'équipage n'est pas le même.
Le nombre, les qualifications, l'expérience, etc.
Ni les besoins, à tout point de vue.

L'avantage, c'est que les symbiosés apprennent vite.
Si nous devons nous initier rapidement aux bases de la navigation.
Et cela nous éviterait de risquer la vie de marins.
Mais le problème du capitaine subsiste...

En pleine réflexion, Umbre e profite pour se resservir.
La liqueur est délicieuse et la situation s'y prête.

L'idéal serait bien sûr, des marins symbiosés, mais bon.
Ils ne courent pas les rues. Nous allons devoir improviser, je le crains.
Constituer une équipe n'est jamais évident. Mais il faut peut-être éviter qu'elle soit trop importante.
Question de mobilité, de rapidité, de cohésion et d'efficacité.
Pour l'instant, c'est ce qui me vient à l'esprit...

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Un visage est-il un masque de comédie posé sur la tragédie de l'âme ?

 
Saltis baguenaudait dans sa demeure depuis des mois déjà.
Il lisait. Il allait et venait. Se baladait dans Lerth de temps en temps, discutait avec certains, en ignorait d'autres.
Des mois de ce régime là...

Saltis avait vieilli. Plus que de quelques mois.
Il s'était avachi dans une ignorance des soucis du monde.
Cela lui convenait.
Sa place était là, sa retraite méritée après avoir tant cogné sur l'imbécilité des uns et nargué la vantardise des autres.

Et voilà que Nelle, dont la vision seule arrivait encore à allumer une étincelle dans ses yeux de merlan mort, s'activait à le sortir de sa naphtaline.

Il entra dans la pièce à pas pesants et trainants, les pattes enfouies dans de grosses pantoufles, de celles pour lesquelles le mot confortable a été inventé, ses lunettes accrochées par une chainette trainants sur son torse.
Revêtu d'une toge, Saltis était devenu un vieux pépé et ça se voyait...

Salut les gamins, dit-il d'une voix paradoxalement conservée en allant lui aussi s'asseoir dans un des fauteuils.
Il parait que le Batyias va ressortir sa barcasse ?
Bonne idée ça.
Très bonne idée...

Vous avez un mois pour trouver un capitaine et un équipage ?
Pas gagné, avec toutes les têtes à claque que vous côtoyez.
Va falloir choisir les moins abrutis...

Haaa, je vous envierai presque.
Quelle aventure !
Peut être la dernière de ce monde, si le S'sarkh consent à ouvrir son âme...

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Libre est la voie du S'sarkh !

 
Nelle sirote son thé brulant du bout des lèvres, puis repose sa tasse pour répondre à Umbre :

Je partage votre avis sur le fait que cette expédition devrait comporter au minimum un membre de chaque faction.
Symbiosé, tant qu'à faire.
Et les noms que vous citez sont également ceux qui me viennent à l'esprit.
Voilà longtemps que je n'ai pas eu de nouvelles de monsieur Lothar, mais les dernières pensées échangées avec Penthésilée et Thosen ne datent pas de beaucoup.
Côté Matriarcal, je suggère Kaliss, bien que cela fait également un certain temps que je n'ai entendu parler d'elle.

Concernant la taille de la barque, je n'en sais rien, à vrai dire... mais dans tous les cas je pense moi aussi préférable de ne pas former un groupe trop important.

Knüt dit :

Pour ce qui est de risquer la vie de marins non symbiosés...

Nelle sourit.

Nous sommes à Lerth, mon cher : une partie non négligeable des habitants de cette ville se battraient sans doute pour embarquer voir le S'sarkh aux côté de Batyias...

C'est alors que Saltis débarque, dans son peignoir et ses pantoufles, sans pour autant faire preuve du gâtisme avancé que son allure pourrait laisser paraître.
Depuis le temps, Nelle s'est habituée à ce laisser-aller, mais tout de même...

Et toi, viendras-tu ? demande-t-elle à son père, bien qu'elle pense déjà connaitre la réponse.

 
Autant à la remarque de Knüt - terriblement judicieuse - qu'à celle de Nelle, le Masque se contente de hausser les épaules.
C'est vrai qu'on est ici dans un pays de fous, où se sacrifier pour son dieu dans un petit périple maritime est la consécration ultime.
De toute façon, il leur en faudra bien, quelques marins. Vu que les symbiosés, pour ce qu'il en sait, sont des brêles en navigation.

Quant à Kaliss, qu'il ne connaît pas (ou mal), il n'a pas d'avis sur la question.
Mais quitte à choisir une hystérique du Matriarcat, il aurait préféré une astrologue ou quelqu'un qui puisse comprendre les astres (et qui ait, accessoirement, un cerveau).
Car si il sait bien quelque chose à propos de la navigation, c'est cela : le ciel est une carte.
Problème, y a-t-il une symbiosée qui correspond à ces critères ? Et après tout, si Batiyas les accompagne, en ont-ils vraiment besoin ?

Alors Kaliss ou une autre, qu'importe finalement.
Pour lui, elles ont une tendance assez dramatique à se ressembler.
A 2 ou 3 exceptions presque, bien entendu. Il adore les exceptions, avec une prime de joliesse.
Shyama par exemple. Ah, Sombre Nuage.... Umbre contemple un instant sa chevalière.
Comme pour se rappeler d'autre chose, une douceur.

Le nez (de porcelaine) dans son verre, Umbre savoure la liqueur.
Les vapeurs d'alcool et le parfum capiteux le bercent dans ses pensées.
Puis, intrigué par la question de Nelle, se tourne vers Dymer.

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Un visage est-il un masque de comédie posé sur la tragédie de l'âme ?

 
Saltis étire ses pattes, et bougonne un instant.

Je ne sais pas trop...
Oui, sans doute.
Se retrouver bloqué sur un bateau avec des cerveaux mous, ça me tente moyen.
Mais bon, te laisser seule aller faire n'importe quoi avec notre poiscaille bouffie n'est pas non plus une option alléchante.

Il réfléchit un instant.

Si Batyias se décide à aller chatouiller l'impossible, c'est qu'il sait que nous nous approchons de la fin.
Des siècles d'attente et il veut y retourner justement en ce moment, avec un délai plutôt court.
Le voyage lui même sera court, car le S'sarkh n'est jamais loin des côtes, on le voit assez souvent depuis les plages sud.
C'est donc que Batyias a senti le vent nous labourer la tronche.

Cette histoire de cieux qui se sont ouverts, la quasi extinction des Nemens, la fin évidente de soif de vengeance du P'KhenS'sarkh pour cause de poutrage de ses ennemis, tout ça m'amène à songer que nous sommes proches du dénouement.
Et que Batyias attendait son heure.
La Rédemption nous attend. Le S'sarkh est un Mystère, avec un grand M, et il est l'être le plus puissant de ce monde.

Oui, je vais venir, pour toi Nelle et t'éviter de tomber dans la niaiserie ambiante, mais aussi car je pense que nous allons vivre la dernière aventure de nos existences, que les cieux ouverts étaient un signe déclencheur et que si nous n'y allons pas faire ce qu'il faut, nos peuples vont être réduits en charpie poussiéreuse.

Et je n'aime pas les métaphores culinaires...

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Libre est la voie du S'sarkh !

 
Nelle sourit, à la réponse de son père, qui montre bien que le Saltis des grands jours n'est pas très loin sous les pantoufles, le peignoir et les binocles qu'il arbore ostensiblement depuis quelques temps.

Tant mieux, lui répond-elle avec enthousiasme, ajoutant malicieusement :

De toute façon un peu d'aventure ne te fera pas de mal, plutôt que de continuer à t'enpâter ici comme un vieux gâteux.

Knüt dit :

Puis se tournant alternativement vers Umbre et son père, toujours en sirotant doucement son thé chaud :

Bon alors, récapitulons : on essaye de trouver un symbiosé de chaque faction pour nous accompagner, plus des marins, symbiosés ou non.
Un mois, ça risque de vite passer, surtout pour organiser ce genre d'expédition peu commune : je pense qu'on devrait contacter sans trop tarder les personnes susceptibles de nous accompagner, afin qu'elles aient le temps de s'organiser et venir à Lerth... concernant monsieur Loudmer, ça risque d'ailleurs de ne pas être simple : aux dernières nouvelles, qui certes datent un peu, il était plutôt hermétique à la communication télépathique...
Pour le reste, on parlait donc de Syin Lothar, Penthésilée, Thosen et Kaliss... D'autres suggestions ou préférences ? Notamment en cas de refus ou d'absence de réponse de leur part ?

Knüt dit :

 
Umbre écoute l'échange avec attention.
Saltis est égal à lui-même. Ce qui est à la fois bon et mauvais signe.
Quand Nelle conclue, le Masque ne sait pas trop quoi ajouter.

Je ne connais pas aussi bien que vous les membres symbiosés des autres factions.
Et ma tolérance est assez limitée en terme de bêtise poussiéreuse, ce qui a tendance à freiner ma sociabilité.

Par exemple, je n'ai aucun Rêvant en tête à part Penthésilée. Quant aux Apôtres, à quelques exceptions près, ils me sortent par les trous de nez. Mais je pense à Silindë, qui est une belle âme et s'est déjà illustré dans ce genre de quêtes. Chez les Frères, je vois Tchik et, pourquoi pas, la vieille fleuriste dont le nom m'échappe. Pour le Matriarcat, c'est le vide absolu. Mais encore une fois, c'est peut-être que mon carnet d'adresse se limite là-bas à une seule personne, Merveilleuse, au demeurant, ce qui me donne de l'espoir pour ses soeurs. Shyama, le Sombre Nuage.

Maintenant, allez savoir qui est encore debout, vivant et en activité.
Loudmer, à n'en point douter, serait un compagnon superbe.

Quoiqu'il en soit, il nous faut les contacter vite.
Et leur dire de nous rejoindre ici le plus tôt possible.

Avec l'impression d'avoir tout dit sur ses amis ou contacts, Umbre sirote sa liqueur.
Mais avec l'impression, un brin contradictoire, d'en avoir oublié aussi.
Ca le titille une demi seconde, le temps d'assécher son verre.

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Un visage est-il un masque de comédie posé sur la tragédie de l'âme ?

 
Saltis acquiesce et répond lui aussi à Nelle.

Des préférences ?
Des suicidaires avec un peu d'humour, ce serait bien.
Parce que bon, tant qu'à aller là bas voir la queue de la poiscaille, autant le faire sans se chamailler sur la couleur des rideaux.

Je pense à Mraw'la.
Elle est... mignonne.
Et elle a une qualité indéniable : elle m'aime bien.

Sinon, pour ma part je vais aller m'habiller, et je m'occuperai dans les semaines à venir des préparatifs à Lerth avec Batyias.
Le vieux a parfois des idées loufoques, je ne voudrai qu'il nous fasse embarquer son jardin en entier dans le bateau.
Je m'occuperai aussi de la logistique non symbiosée : la chair à rejetons qu'il faudra balancer par dessus bord ou bouffer pour pouvoir survivre, tous ces détails ennuyeux...

Vous, bougez vous le popotin !
On discute depuis dix minutes et j'ai déjà l'impression qu'un mois s'est écoulé...

---

Libre est la voie du S'sarkh !

 
Entendu !

Répond Nelle joyeusement, tout en achevant sa tasse de thé.

Shyama est effectivement l'autre symbiosée du Matriarcat dont le nom me vient à l'esprit pour cette entreprise, par contre concernant la Fraternité, Baër'lupis -j'imagine que c'est à elle que vous pensez- me semble bien plus indiquée que monsieur Tchik... mais dans tous les cas, je pense que Thosen Noril se joindra à nous sans trop hésiter... dit-elle en rosissant imperceptiblement.

Je m'occupe donc de contacter ces personnes, ainsi que ceux en "liste d'attente" en cas de besoin, sauf si vous désirez en contacter vous-même certaines ?

Knüt dit :

Knüt !

Knüt dit :