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L'Agora

La vie trépidante d'un serviteur de la vision.

Ouvert à qui veut...
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Sujet lancé par Quaeth
Le 17-01-1512 à 20h07
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Posté par Quaeth,
Le 08-02-1512 à 15h03
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Quaeth

Le Matal 17 Jangur 1512 à 20h07

 
Lerth, des mois que je suis ici,
Un bateau est parti...
Et pourtant la solitude pèse
Et ce n'est pas chose lèse
J'apprends et je m'ennuie
Avec ma tête, j'acquièse et je réponds oui,
Mais mon coeur dit non.
Je suis apprentie
Et pourtant personne ne m'a avertie
Que la tâche serait si ardue

Moroja dit :
Turlututu.... Et qu'est ce que t'écris?


Rien, ce n'est pas pour toi. J'esseyais quelques vers.

Moroja dit :
Ah bon tu vas pêcher? Bah t'aurais du prendre le bateau de tout à l'heure. Tu sais, le grand!


Pourquoi faire? Voudrais-tu me rendre plus mélancolique? Car, oui la douleur m'afflige.

Moroja dit :
Mais non, je ne veux pas te rendre alcoolique!


Heureux ceux qui n'ont pas de cervelle. *soupir*

Moroja dit :
Bon mais tu le veux ton poison, oui ou non?


Poisson, incrédule! Poisson! Cesse de m'importuner, que je puisse faire des vers...

Moroja dit :
C'est bizarre de choisir la grande place avec le tumulte qu'il y a tu ne dois pas pouvoir réfléchir!!


Ce son m'apaise contrairement à tes jérémiades...

Je repris mon livre afin de continuer mes rimes.

Moroja dit :
Pas besoin de le penser, je le vois!


Je disais donc je conitnua mes rimes. Quand tout à coup... Je trouva la rime parfaite!

Et que je mourrai pendu,
Si mon père me trouve probablement
Je suis dans la foule facilement.
Et je mourrai avant d'apprendre la vérité
Celle qui nous pend au nez
Le S'sarkh à t-il vraiment crée son fils?
Et pourquoi donc son fils à t-il sombré dans un si puissant abysse?
Tant de question me taraudent
Et si peu de réponse rôdent
Dans ma tête
Qui s'entêtent
à chercher les rimes
Pour expliquer ma déprime...

Moroja dit :
Ouais, ça tourne pas rond, hein?








 
Orol'Nar

Le Matal 17 Jangur 1512 à 20h27

 
Le contemplateur arpente l'Agora.
Rien d'anormal, il vit maintenant à proximité.
L'Agora, la place du marché.
La place des petites auberges et des minuscules tavernes.

Tak dit :
Pssst ! C'est pas le nouveau symbiosé, là ?


Où donc ?

Tak dit :
Là, à la fenêtre ! Celui qui voulait un rendez-vous pour "aiguiser sa vision" !


Évidemment, un mou qui dit "Là !" ne peut espérer pointer du doigt (et de toute façon, ce ne serait pas poli). Ils ont des poussiéreux bien à eux pour faire ce genre de chose. Cela prend donc un certain temps à Orol'Nar pour identifier la dîte fenêtre d'un bistrot anonyme (qui en passant sert une excellente soupe de poisson). Sans faire de cérémonies, le sombre nelda s'y engouffre et se présente à la table du nouveau membre de son socle, un nelda au pelage roux occupé à gribouiller dans un livre.

Bonjour serviteur.

Il est important de noter ici ce qui se présente devant Quaeth. Si Orol'Nar n'est pas un mauvais bougre, son apparence et ses piètres aptitudes sociales en ont fait fuir plus d'un. Le nelda serait grand s'il n'était voûté. Son pelage et de geais et sa mine, naturellement patibulaire. Ses muscles sont saillants, voire trop, et son regard presque rouge est... dérangeant. Froid, illisible, insondable. Rajoutez à cela une voix rauque et tout aussi dénudée d'émotion que son regard, et le portrait commence à décrire le bonhomme...


Seule la Foi donne un sens à l'acte.

 
Quaeth

Le Merakih 18 Jangur 1512 à 13h48

 
Absorbé par mes rimes et satisfait du travail que j'ai effectué, j'entend un "Bonjour serviteur".
Je me demande qui ose me parler sur ce ton, avant de comprendre que l'étranger faisait référence à mon titre. Intrigué par cette voix qui me provient aux oreilles, je lêve la tête de mon livre. Et j'apperçois un nelda peu commun mais qui cependant ne me choque pas ce qui n'est pas le cas de mes confrères. Probablement, qu'un tel visage et une telle corpulence me font penser à de bons souvenirs.

La fraicheur d'une fôret, le vieux Malik, un bon repas et un cours sur les aptitudes que doit posséder un voleur. J'aimais beaucoup le vieux Malik même si il était hideux, froid et patibulaire. Probablement, parcequ'il était le seul ami que je possédais dans l'enfer où j'étais plongé. Il y a eut peu de bons moment passer au sein de la bande de mon père mais ceux là fut les plus joyeux. Ah! Quel était mon enthousiasme, quand Malik me prenait dans ses bras pour me dérober une ou deux pièces de cuivre afin de m'apprendre à dérober ma cible alors que j'étais tout jeune Moush'tin comme il aimait si bien le dire. Il venait de loin, des " Hauts Rêvants" me semble t-il. Le seul que j'ai jamais croisé. Il avait des convictions qui me faisait beaucoup rire. Dans les rêves, on pouvait percevoir la vérité, me disait-il toujours. J'acquiesais pour ne pas le vexer mais je ne pensais pas que c'était vrai. J'avais beau être jeune, je n'étais pas idiot cependant.

Ce souvenir remonta en moi et la première réaction que fis quand je vis l'étranger, c'est de lui sourire. Oui, décidément le vieux Malik lui ressemblait.

Moroja dit :
Hé! C'est Orol'Nar, le contemplateur que tu as contacté plus tôt!


Je vois, ainsi il n'avait pas mis longtemps pour m'apréhender. Je me présenta donc à l'étranger en fermant mon livre car quelque chose me disait que je pourrai plus continuer mes rimes aujourd'hui.

Bonjour contemplateur Orol'Nar, je suis surpris que vous ayez pu me trouver dans cette foule. Je suppose que vous avez suffisament aiguiser votre Vision pour ça. Si votre mou ne vous l'a pas encore dit, je m'appelle Quaeth. Et je désire apprendre ce que vous aurez à m'enseigner.



 
Orol'Nar

Le Julung 19 Jangur 1512 à 21h41

 
Des yeux le nelda cherche une chaise puis en trouve une de libre à une table voisine. Il l'empoigne, la pose solidement près de la table du serviteur de la Vision et y prend place. Son regard scrute Qaeth un moment alors qu'il se gratte le menton.

Orol n' jamais eu de bol avec ses "apprentis"... ou alors ces dernier n'ont jamais eu de chance à choisir Orol comme "mentor". Les uns après les autres ils sont disparus sans laisser de trace. Certains plus rapidement que d'autres. Certains dans des circonstances plus nébuleuses que d'autres. Il en est venu à se demander si ces disparitions n'ont pas été en partie de sa faute...

Alors autant commencer en douceur.

Je suis prêt à écouter vos questions, si toutefois vous en avez.

Seule la Foi donne un sens à l'acte.

 
Quaeth

Le Sukra 21 Jangur 1512 à 18h39

 
Orol'Nar s'installa à ma table. Signe qu'apparemment l'enseignement allait démarrer. Orol'Nar me laissait venir à lui. Je n'aurais pas droit à un cours théorique. Mais ce seront mes questions qui détermineront mon enseignement. Des questions, j'en ai. Mais j'ai comme qualité d'être patient et de ne pas agir comme un mousht'in. C'est à dire de ne pas envahir mon interlocuteur d'un flot de question en continue.

Il fallait donc que je réfléchisse à une question qui précise et qui me donne le plus possible de d'information.

Moroja dit :
Je sais, je sais demande lui comment il a eut ses yeux rouges à faire peur.


J'écartai la proposition futile de mon mou. Il me fallait trouver quelque chose de pertinent. En même temps, je me demandais si ce n'était pas une forme de test pour déterminer si j'avais le potentiel pour le métier.

Je me demandais à vrai dire quelles qualités il faut avoir pour aiguiser sa Vision. J'ai compris le principe théorique de la chose mais j'ai du mal à percevoir le côté pratique. Pourriez-vous m'éclairer?

Cette question était idéal pour un départ. Un chemin s'ouvrait à moi et j'étais en train de le traverser. Orol'Nar est le guide qui me fait arpenter le chemin.


 
Orol'Nar

Le Vayang 27 Jangur 1512 à 22h02

 
Sans hésiter un instant le sombre nelda répond.

La persévérance.

D'un signe de la main vers l'arrière de la boutique il commande une chope puis retourne son attention vers le nouveau venu de son Socle.

Tout vient avec le temps.
Mais sans la persévérance, le temps nous écrase avant que nous ne puissions déguster ses fruits.

Vous avez décidé de rejoindre le Socle de la Vision.
Mais il y a autant de Visions que de membre de ce Socle.
Vous devez trouver la vôtre.

Quelle sera-t-elle ?

Nous sommes multiples et nous sommes un.
Telle est notre force.
Notre office se doit d'être rempli non par des milliers d'yeux,
Mais par des milliers d'êtres.

Peu importe de voir.
Peu importe la surface.
Contempler est autre chose que regarder.
Contempler est scruter de l'intérieur.

Nous nous devons d'être à la fois sensibles et détachés,
Non impliqués, mais intéressés,
Présents mais discrets,
Retirer sans interférer.

Ce que nous recueillons n'est pour nous.
Ce que nous recueillons est pour les Transcients.
S'interpréter soi-même est le plus grand piège.
Et peut-être le plus difficile à éviter.





Seule la Foi donne un sens à l'acte.

 
Quaeth

Le Merakih 8 Fambir 1512 à 15h03

 
La réponse était simple. La persévérance, rien de plus, rien de moins. C'était une bonne réponse mais je pensais qu'il me faudrais d'autres qualités que je ne possédais pas. Or dans toutes les activités auxquelles j'avais participé, la persévérance était reine pour m'améliorer. Quand j'appris à marcher, quand j'appris à me battre, quand j'appris à penser, quand j'appris à fuir mais la seule chose dont j'étais certain c'était de ne rien savoir. Comment moi qui suis un être comme les autres saurai-je plus de choses qu'un autre? Orol'Nar était sans doute confronté à cette difficulté et n'avait sans doute pas de réel réponse à apporter au débat. L4explication était clair sans être précise mais je compris le sens de sa pensée.

Donc selons vous, les comptemplateurs doivent former une communauté, tout en rejetant sur eux leur propre vision. En somme, il faut individualiser son travail avant de pouvoir le render commun à autrui, n'est-ce pas? Je ne sais pas encore quelle sera ma Vision mais je le découvrirai bien un jour. Et vous même quelle est votre Vision si ce n'est pas trop personnelle? Dans quelle circonstance l'avez -vous découverte?


J'étais très intrigué par la Vision d'Orol'Nar au moins à défaut d'une explication claire, j'aurai un exemple qui me montrerai comment aller de l'avant.

Moroja dit :
Tant que tu pars pas par derrière, le lieux est mal famé!


Pas comme mon mou en tout cas, j'avais l'intention de faire d'orol'Nar, le maître que j'aurais à suivre. Car tout bon apprentie se doit d'avoir un bon maître.

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