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Les Sillons du S'sarkh

Sans but précis

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Sujet lancé par Morkreek
Le 27-02-1512 à 19h04
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Posté par Orol'Nar,
Le 03-03-1512 à 21h35
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Morkreek

Le Luang 27 Fambir 1512 à 19h04

 
Il se sentait vide
Le nelda se demandait ce qu'il faisait là. Il avait envie de partir de Lerth. Il n'avait que ça en tête depuis qu'il s'était levé.
Mais il ne pouvait pas. Il était exaspéré. Mais il était aussi totalement lassé, fatigué de Lerth. Fatigué des Témoins. Fatigué de ne pas pouvoir en éventrer un sur place. Fatigué de ne pas satisfaire ses envies.

Il fait nuit, Lerth est endormie.
Il neige, il fait tâche avec son pellage noir au milieu de tout ce blanc.

Solitude...
Lassitude...

Il arrête de marcher et ferme les yeux.
Si on souhaite très fort d'être ailleurs est-ce que ça arrive?
Il souhaite d'ouvrir les yeux et de se trouver n'importe où ailleurs.

Il rouvre les yeux...
Même paysage...

Sensation d'emprisonnement...

Fuir, il fallait fuir loin d'ici.
Alors il court. Il court sans savoir où il va. Il court sans s'arrêter. Il court jusqu'à ne plus avoir de souffle.
Sans but précis...


Ne suis ni un salopard ni un brave gars: je fais juste mon chemin.

 
Orol'Nar

Le Matal 28 Fambir 1512 à 18h11

 
... il court à s'en faire éclater les poumons de cet air froid et sec que la saison froide a amené avec son manteau blanc.
Il n'écoute pas le crissement sous ses bottes. Il ne l'écoute pas jusqu'à ce qu'il se rende compte que le dit crissement est multiple. Alors seulement il se retourne pour constater une seconde tache noire qui court à ses côtés.

Deux taches noires sur fond blanc.
Depuis combien de temps au juste le contemplateur court-il à ses côtés ?

Orol est là,
Comme si c'était la chose la plus normale du monde.
Il court, le souffle contrôlé, le regard droit devant.
Son corps est une machine bien huilée.
Un outil bien affûté.

Il court sans peine et ne pipe mot.


Seule la Foi donne un sens à l'acte.

 
Morkreek

Le Matal 28 Fambir 1512 à 19h14

 
Un compagnon l'a rejoint dans sa course.
Peu importe depuis combien de temps Orol le suit, ça il s'en fout totalement.
Pour l'instant il n'avait qu'une seule idée en tête: courrir.
Orol voulait le suivre? Très bien.
Il accélère le rythme. Les deux neldas sont bons courreur, il s'agissait juste de voir qui lacherait le premier.

Combien de temps courent-ils ainsi?

Le caravanier se dit que ça n'a aucune importance. Il se concentre juste sur son souffle.
C'est ça seul préoccupation.
Il ne pense plus qu'à ce foutu souffle.

Liberté...
C'est dans ces moments là qu'on se sent libre. C'est dans ces moments là qu'on vit à fond.

Soudain il s'arrête.
Il a encore du souffle pour courrir mais il s'arrête.
Eclat de rire sonore. Rire joyeux et incontrôlable.
Il pose un genou à terre. Il pleure presque de rire.

Il jette un regard amusé à Orol.
Il ramasse un peu de neige. Il en fait une boul qu'il jette sur Orol.
Il continue de rire et prépare d'autres boules de neiges.

Jeu puéril...
Et pourtant il se sent si bien.
Il jette une autre boule de neige.


Ne suis ni un salopard ni un brave gars: je fais juste mon chemin.

 
Orol'Nar

Le Matal 28 Fambir 1512 à 19h37

 
Orol court.
Il ne doute pas un instant qu'il pourrait courir jusqu'au bout des forces du confrère.
Il avait après tout déjà couru pendant des jours et des nuits presque sans repos.
Des collines de l'Écrin à la Tour du Concile...
Entre autre...
Donc courir comme ça, pour le plaisir ou pour se défouler...

Enfin le Morkreek s'arrête et rit.
Le contemplateur, lui, cesse sa course et continue de marcher autour de son compagnon, histoire d'arrêter en douceur.
Jusqu'à ce qu'une boule de neige vienne l'atteindre en plein dans la tempe... L'air agacé, le témoin se retourne vers son agresseur pour constater que ce dernier est en train d'amasser des munitions. L'incompréhension du sombre nelda est totale et un moment il fige. De précieuses secondes perdues alors que son ennemi amasse ses forces.

Regard à gauche, regard à droite, la rue est large et n'offre pas de couverture immédiate. Nul recoin proche où se cacher... Il ne va tout de même pas se sauver devant des boules de neige, non ? Et pourtant... C'est qu'il ne s'est jamais donné à ce jeu. Et le rire persistent du caravanier sonne une cloche d'alarme dans les tréfonds de son esprit. Il a le vague souvenir d'un nelda qui a un jour perdu le contrôle... le vague souvenir que c'était lui... N'avait-il pas l'air de précisément cela, avant de voir tout rouge ?

Gromelant, Orol'Nar se penche pour ramasser de la neige et la pétrir en boule. Il n'a jamais été à l'aise avec le combat à distance. Il n'a jamais non plus manié ces boules. Il n'apprécie pas ce désavantage face à son adversaire...

Se cogner fort sur la tronche serait plus simple comme exutoire...


Seule la Foi donne un sens à l'acte.

 
Morkreek

Le Matal 28 Fambir 1512 à 20h36

 
Folie...
Le caravanier jette le plus de boules possible sur le témoins. Quoiqu'il serait plus adapté de dire qu'il le bombarde tout en courant dans tout les sens de façon désordonnée.
Le pelage d'Orol passe du noir au blanc.
Et lui qui continue à rire comme un dément.

Le contemplateur a beau tenté de le toucher, les mouvements tout à fait désordonné et aléatoire du caravanier l'empêche de viser correctement.
Dernière boule de neige. Puis il s'arrête.
Il arrête de rire. Il se rend compte qu'il n'y a rien de drôle. Qu'il est encore à Lerth. Que Lerth est encore peuplée. Que la population de Lerth est constituée de 99% de Témoins. Qu'il hait encore les Témoins.

Il ne bouge plus. Une vrai statue.
Il sent un cris monter dans sa gorge. Il sait que si il hurle il va sombrer. Si il sombre...
Attention aux conséquences.

Il se laisse tomber à la renverse. Dans la neige.
Il ne bouge plus. Il ferme les yeux.
Il se promet que si quand il ouvre les yeux il est encore à Lerth alors il s'autorisera à hurler jusqu'à s'en déchirer les cordes vocales.
Mais il allait déjà compté jusqu'à...


Alkev dit :
Cent?


Un, deux, trois,...


Ne suis ni un salopard ni un brave gars: je fais juste mon chemin.

 
Orol'Nar

Le Merakih 29 Fambir 1512 à 21h55

 
Pas besoin d'être un fin limier de la nature poussiéreuse pour se rendre compte que quelque chose cloche chez le confrère. La raclé qu'il vient de se prendre à ce petit jeu aurait bien tapé sur les nerfs du contemplateur s'il n'y avait pas une urgence sous-jacente. Mais rassurer les gens n'a jamais été le fort d'Orol'Nar.

Se frottant les multiples emplacements de ses futures ecchymoses (c'est que le caravanier a un sacré lancer et que ses boules de neige sont bien compactes), il s'approche de Morkreek et pose un genoux à terre, non loin de lui.

Compter ne fait pas changer le monde mon ami. Il sera le même que vous comptiez jusque vingt ou mille.

Soupir.

Je ne sais pas ce qui t'a mis dans cet état, mais je connais quelques bouteilles qui pourraient t'égayer.

Lui qui s'était promis d'y aller mollo sur la bouteille après leur dernière virée...


Seule la Foi donne un sens à l'acte.

 
Morkreek

Le Merakih 29 Fambir 1512 à 22h32

 
Trop de folie...
Le caravanier voulait compter jusqu'à cent. Il le pouvait. Il serait ailleurs à cent.
Il n'écoute pas ce que dit le contemplateur. Dommage. Son ami a pourtant de bonnes paroles.
Mais il est borné, alors il continue de compter.

Le mou se téléporte sur l'épaule d'orol:

Alkev dit :
De la colère. Il aurait du partir...trop de sens du devoir.


91, 92...

Maintenant il savait qu'il allait hurler...

93, 94...

Il laisse la folie prendre doucement le dessus sur lui...

95, 96...

Il ne se sent plus tout à fait lui-même...

97, 98,99...

Le coeur s'accélère...

100.

Il ouvre les yeux. Il n'est plus le même. Quelque chose a changé dans son regard.

Il s'écarte d'Orol en un éclair.
Puis il hurle de toute ses forces. Il voudrais se déchirer cordes vocales et poumons.


Alkev dit :
Orol vous devriez partir...


Ne suis ni un salopard ni un brave gars: je fais juste mon chemin.

 
Orol'Nar

Le Merakih 29 Fambir 1512 à 22h45

 
Le sombre nelda écoute la bouboule mais ne bouge pas d'un poil.
Morkreek est une bête imposante, certes.
Le contemplateur en a vu d'autres.
Il ne porte ni sa hache chimérique, ni sa trancheuse de rêves.
En fait, il semble sans arme.
Mais c'est sans compter sur sa paire de gants en apparence inoffensive.
Et de fait, il est un pugiliste non enthousiaste, non amateur, mais entraîné.

Si cela en vient à ça, il se sait capable de maîtriser Morkreek.
Il se sait capable d'encaisser des baffes.
Le tout est de savoir quand esquiver, et quand encaisser...
Son corps est un outil finement ouvragé.
Son esprit est acéré.

Il est prêt à en découdre avec son poteau si cela doit en venir à ça.
Il est un témoin du S'sarkh.
Un contemplateur de Lerth.
Aider autrui à travers les épreuves est une de ses raisons de vivre.


Seule la Foi donne un sens à l'acte.

 
Morkreek

Le Julung 1 Marigar 1512 à 11h50

 
Morkreek regarde Orol. Le yeux du caravanier sont un véritable brasier de haine.
Le confrère tourne autour d'Orol comme s'il s'apprêtait effectivement à engager le combat avec lui.
Mais il ne s'attaque pas au contemplateur.
S'attaquer à un symbiosé est une perte de temps. Il avait une vengeance à accomplir ce soir, et cette vengeance impliquait des non-symbiosés.
Des frissons parcourent le caravanier. Envie de faire mal. Il voulait faire couler du sang. Il voulait tuer, tuer beaucoup.
Mais il devait d'abord se débarrasser de son comparse.
Et pour ça il n'était pas question d'utiliser la violence, Orol le maitriserait en quelques minutes, il en était conscient.
Alors soudain il éclate de rire encore une fois. Une rire malsain.

Alors il part en courant de nouveau. A toute vitesse.
Il s'engouffre dans une ruelle...
Au contemplateur de voir s'il voulait suivre son camarade.


Ne suis ni un salopard ni un brave gars: je fais juste mon chemin.

 
Orol'Nar

Le Julung 1 Marigar 1512 à 22h37

 
Et bien entendu qu'il va le suivre, le "camarade".
Laisser un nelda en ville dans cet état, un symbiosé en plus...
Quelque chose lui fait croire que cette rencontre n'est pas un hasard.
Qu'il a bien fait de suivre ce signe potentiel.

Sans hésiter il s'élance.
Il connaît la ville et ses dédales.
Ne pas perdre le confrère ne devrait pas être si compliqué...


Seule la Foi donne un sens à l'acte.

 
Morkreek

Le Vayang 2 Marigar 1512 à 21h45

 
Rien à faire.
Le caravanier a beau y mettre toute sa volonté, il n'arrive pas à perdre Orol. Celui-ci connait trop bien cette ville pour s'y perdre.
Il fallait attendre. Attendre pour tuer. Attendre pour assouvir ses désirs.
Il y avait un seul endroit où Orol ne pouvait pas le suivre. Alors il allait se refugier dans cette endroit. Puis il ressortirait et Orol ne serait pas là ce coup-ci.
Alors il soulagerait ses pulsions.
Il accélère encore un peu. Les deux neldas noirs sortent de Lerth et se dirigent vers le comptoir.
Morkreek arrive quelques secondes avant Orol à qui il claque l'imposante porte de fer au nez.

Le caravanier était désormais hors d'atteinte du contemplateur.
Il éclate d'un rire à glacé le sang. Le rire résonne dans les couloirs du comptoir et Orol l'entendra à travers la porte.

Le confrère allume une cigarette et se dirige vers ses quartiers.
Là il s'assoit dans un siège et commence à aiguiser ses armes.
Une à une et soigneusement.
Il était décidé à agir.
Bientôt il le ferait...


Ne suis ni un salopard ni un brave gars: je fais juste mon chemin.

 
Orol'Nar

Le Sukra 3 Marigar 1512 à 21h35

 
Mork s'était réfugié dans le fundeq.
Au moins, il ne risquait probablement pas de faire des dégâts là-dedans.

Haussant les épaules, le contemplateur retourne vers l'entrée de la ville.
Une pensée vole vers le Gardien de la communauté.

Mieux vaut que le confrère reste à l'écart de la ville jusqu'à ce que tout ceci soit expliqué...
Et réglé...


Seule la Foi donne un sens à l'acte.

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