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Le Matal 28 Fambir 1512 à 19h37
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| Orol court.
Il ne doute pas un instant qu'il pourrait courir jusqu'au bout des forces du confrère.
Il avait après tout déjà couru pendant des jours et des nuits presque sans repos.
Des collines de l'Écrin à la Tour du Concile...
Entre autre...
Donc courir comme ça, pour le plaisir ou pour se défouler...
Enfin le Morkreek s'arrête et rit.
Le contemplateur, lui, cesse sa course et continue de marcher autour de son compagnon, histoire d'arrêter en douceur.
Jusqu'à ce qu'une boule de neige vienne l'atteindre en plein dans la tempe... L'air agacé, le témoin se retourne vers son agresseur pour constater que ce dernier est en train d'amasser des munitions. L'incompréhension du sombre nelda est totale et un moment il fige. De précieuses secondes perdues alors que son ennemi amasse ses forces.
Regard à gauche, regard à droite, la rue est large et n'offre pas de couverture immédiate. Nul recoin proche où se cacher... Il ne va tout de même pas se sauver devant des boules de neige, non ? Et pourtant... C'est qu'il ne s'est jamais donné à ce jeu. Et le rire persistent du caravanier sonne une cloche d'alarme dans les tréfonds de son esprit. Il a le vague souvenir d'un nelda qui a un jour perdu le contrôle... le vague souvenir que c'était lui... N'avait-il pas l'air de précisément cela, avant de voir tout rouge ?
Gromelant, Orol'Nar se penche pour ramasser de la neige et la pétrir en boule. Il n'a jamais été à l'aise avec le combat à distance. Il n'a jamais non plus manié ces boules. Il n'apprécie pas ce désavantage face à son adversaire...
Se cogner fort sur la tronche serait plus simple comme exutoire...
Seule la Foi donne un sens à l'acte.
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Le Merakih 29 Fambir 1512 à 22h32
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| Trop de folie...
Le caravanier voulait compter jusqu'à cent. Il le pouvait. Il serait ailleurs à cent.
Il n'écoute pas ce que dit le contemplateur. Dommage. Son ami a pourtant de bonnes paroles.
Mais il est borné, alors il continue de compter.
Le mou se téléporte sur l'épaule d'orol:
Alkev dit :De la colère. Il aurait du partir...trop de sens du devoir.
91, 92...
Maintenant il savait qu'il allait hurler...
93, 94...
Il laisse la folie prendre doucement le dessus sur lui...
95, 96...
Il ne se sent plus tout à fait lui-même...
97, 98,99...
Le coeur s'accélère...
100.
Il ouvre les yeux. Il n'est plus le même. Quelque chose a changé dans son regard.
Il s'écarte d'Orol en un éclair.
Puis il hurle de toute ses forces. Il voudrais se déchirer cordes vocales et poumons.
Alkev dit :Orol vous devriez partir...
Ne suis ni un salopard ni un brave gars: je fais juste mon chemin. | |
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