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"Au S'sarkh Miséricordieux"

Voyage en préparation..autour d'un verre bien-sûr

Morkreek, Larak et Ashvini
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Sujet lancé par Morkreek
Le 08-04-1512 à 17h27
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Posté par Larak,
Le 26-04-1512 à 12h18
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Morkreek

Le Dhiwara 8 Astawir 1512 à 17h27

 
Enfin...
Il avait attendu un prétexte depuis longtemps. Depuis qu'il était dans ce trou appelé Lerth. Bientôt il quitterait les lieux. Il allait enfin changer d'air. Enfin arrêter de s'ennuyer. Enfin faire autre chose que boire.
Bouger. Il ne désirait que ça. Il aimait le voyage, c'est pour ça qu'il était devenu caravanier.

Et puis en plus d'être immobilisé, il était immobilisé à Lerth. Cette ville qui abritait les Témoins.
Il ne pouvait plus les supporter. Qu'il n'en ai tué aucun relevait du miracle. Ou alors il n'était pas encore totalement fou.
Car cette ville l'avait réelement rendu fou. Cette ville l'avait changé.
Pourquoi était-il resté déjà?
Pour la confrérie. D'abord pour courir après le Poinçon et mourrir. Ensuite pour ce foutu séminaire qui était un échec total. Deux échecs donc.
Alors maintenant il s'en fichait. Au diable l'exploratrice et son séminaire. Désormais il irait où il le souhaitait.
Et il souhaitait aller ailleurs.
Mais il avait tout de même son rôle de caravanier. C'était pour cela qu'il attendait à une table, cigarette au lèvre.
Il avait donné rendez-vous à Larak et son apprentie ici.
Ils ne devraient pas tarder. Du moins Morkreek l'espérait.

Alors il fume. Comme d'habitude. Mauvaise habitude selon certains.


Ne suis ni un salopard ni un brave gars: je fais juste mon chemin.

 
Larak

Le Luang 9 Astawir 1512 à 21h49

 
*** Larak a rendez vous dans la salle commune de l'auberge où il loge. Avec qui? Avec quelqu'un qu'il n'a que peu côtoyé, le caravanier Morkreek.

Etrange cette proposition de se rencontrer autour d'un verre. Le nelda est curieux de savoir ce qu'il lui veut. Aprés tout, hormis quelques réparations sur son armure, ils n'ont eu que peu de contact.

Il laisse ses affaires dans sa chambre et ne prend qu'un petit sac de tabac. Il sait que son confrère en est un sérieux adepte. Il descend et repère le nelda. Comme lui il a la fourrure d'ébène mais la comparaison s'arrête là.

Il commande deux chopines, envoie une pensée à son apprentie et s'approche du caravanier ***


Difficile de vous repérer dans ce nuage de fumée, caravanier!

*** Avec un sourire il s'installe à table et pousse la chope dans la direction de son voisin. ***


Mon apprentie ne devrait pas tarder...

Larak, Tailleur d'Arameth, à votre service!
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Morkreek

Le Matal 10 Astawir 1512 à 19h42

 
Il était vrai que le caravanier et le marchand n'avait jamais eut de conversation très fournie. A vrai ils ne s'étaient parlé que pour quelques commandes ou réparations.
Alors pourquoi lui?
Comme souvent Morkreek l'ignorait. Encore une fois il agissait par instinct. Son confrère lui paraissait sympathique. Il trouvait même qu'une certaine sagesse se dégageait du personnage. Restait à savoir si la sagesse était ou non un point positif.
Pour le moment Morkreek trouve son congénère agréable: il a un sens de l'humour et lui apporte une bière.
Le caravanier émet un faible sourire et commence à parler doucement, assez lentement.


Ziray avih Larak. Tu peux me tutoyer. Je tutoies tout ceux avec qui je voyage. J'espère que ça te dérange pas. Je trouve ça...

Il cherche une autre expression que "moins chiant".

...plus confraternel. J'ai même tutoyer Daer'Nythîs. Au début elle ralait; comme savent le faire les femmes, mais elle s'y est habitué. Enfin je divague, je commence à raconter ma vie.

Il boit une gorgée de bière.
Il avait failli divaguer. Il divaguait souvent plus qu'il ne parlait d'ailleurs ou plutôt il parlait par divaguation. Mais là il faisait un minimum d'effort pour contrôler sa langue.
Il tire sur sa cigarette et reprend la parole avec débit controlé, histoire de ne pas parler trop vite...


Mais je parle de voyage mais as-tu déjà voyagé avih? Car comme je te l'ai précisé nous irons sans doute récolter quelques ressources. Alors quelles sont tes expériences de la nature sauvage?

Le caravanier attend patiemment la réponse de son confrère en tirant ur sa clop.

Ne suis ni un salopard ni un brave gars: je fais juste mon chemin.

 
Larak

Le Merakih 11 Astawir 1512 à 12h20

 
*** Larak se détend en réchauffant sa chopine dans ses mains. Il hoche la tête au sujet du tutoiement: cela le satisfait complètement et il dit tranquillement ***


Tu fais bien de régler la question tout de suite. Cela évite de devoir ménager les égos de ceux avec qui tu voyages... "Avhi, pouvez vous faire du feu?" , voilà qui parait guindé quand on dort à même le sol tous les deux...

*** Il prend une bonne rasade et rit de bon coeur quand il évoque son chambellan ***


Ha ha ha voilà qui a du lui hérisser le poil! Ma foi, j'aurai bien donné le contenu de ma bourse pour voir sa tête la première fois!!

*** Il écoute attentivement le reste des paroles du nelda avant de lâcher un discret soupir. Aucun moyen de présenter ses lacunes sous un bon jour, il balance donc tout d'une traite. ***


J'ai autant d'expérience qu'un nouveau-né. Mon premier voyage est celui qui m'a amené ici et franchement, le transport nemen apporte une sécurité non négligeable.

Je n'ai jamais fait de feu, monter la garde la nuit et encore moins récolter quoi que ce soit.


*** Une pause puis il ajoute: ***


Encore que sur ce dernier point, je pense que j'apprendrais vite...

*** Il frissonne légérement, la faute à un courant d'air frais venue de la porte qui vient de s'ouvrir. ***


Je dois également ajouter que je serais pire qu'inutile en combat. Je n'ai pas la maitrise des armes, encore moi celle de la magie. En bref, je vous serais totalement inutile.

*** Avec un sombre sourire, il se penche vers son interlocuteur et demande d'une voix basse et rauque ***


Toujours tenté par l'aventure? Cela me parait du suicide...

*** Il s'adosse de nouveau au dossier de sa chaise et ses yeux se braquent dans ceux de Morkreek. Il demande, un rien irronique, un sourire léger aux lévres mais pourtant mortellement sérieux pour qui sait reconnaître les signes ***


Es-tu suicidaire, Avih?


Larak, Tailleur d'Arameth, à votre service!
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Morkreek

Le Merakih 11 Astawir 1512 à 16h45

 
Ils étaient d'accor sur le tutoiement. Une très bonne chose. Morkreek ne se voyait pas vouvoyer Larak. Il ne l'aurait d'aillleurs pas fait si celui-ci lui avait demandé.
Il boit une bonne gorgée de bière alors que son comparse commence à raconter ses expériences.
Globalement cela n'étonnait guère Morkreek. Il avait toujours vu son confrère comme un citadin. Il savait qu'il avait en face quelqu'un de plutôt sédentaire et pas un barroudeur.
Est-ce que ça le génait? Aucunement. Larak était tailleur, il était maître dans son art. Lui était caravanier, il savait survivre hors des villes.
Chacun ses talents.
Le caravanier tire une bouffée sur sa cigarette. Il fait quelques ronds quand arrive la dernière question.
Lui suicidaire?
Il plonge ses yeux rouges dans ceux du tailleur. Il y a de l'amusement dans ce regard...et quelque chose de plus inquiétant. Quelque chose de dangereux.


Suicidaire non. Mais je suis déjà passé par le pillier. Je me suis laissé abattre par une charmante neldame dont la beauté n'avait d'égal que la précison de sa flèche. Pourquoi? J'avais le choix entre la noyade et ça. Mourir noyer c'est long, les poumons doivent se remplir d'eau. J'ai demandé à cette neldame de m'abattre. Elle l'a fait. Je lui en dois une.

Il boit une gorgée. Il ne quitte pas Larak des yeux. Il reprend d'une voix ferme.

Les symbiosés reviennent très souvent. Moi je suis revenu et j'espère ne pas y retourner. Certains ne reviennent pas. Achlésis m'a précédé de quelques secondes dans le pillier. Elle n'est jamais revenue.

ll finit sa bière. Et conclut d'un ton léger

Je suis toujours tenté par l'aventure. Et puis notre petite expédition sera moins dangereuse que tu ne le penses.

Ne suis ni un salopard ni un brave gars: je fais juste mon chemin.

 
Larak

Le Vayang 13 Astawir 1512 à 15h20

 
*** Larak note l'expression de Morkreeek et elle le satisfait. Inutile de tenter un tel voyage avec un fou ou un suicidaire!
L'expérience du pilier lui est inconnue et il entend à ce qu'il en reste ainsi!

Il hausse les épaules au sujet d'Achlésis: il ne l'a pas connu et il s'en fiche. En revanche, il y a autre chose qui l'intéresse:
***


Pourquoi moi?

*** Deux petits mots qui expriment toutes les interrogations du marchand. Il n'est pas voyageur, il doute même d'être un compagnon intéressant. En fait, si on le regarde du point de vue de Morkreek, il a tout du boulet en puissance. Alors il s'interroge. Il ne va pas confier sa vie à n'importe qui, dusse-t-il être un confrère et frère de race!

Malgré tout, s'il devait partir en expédition, Larak se dit qu'il voudrait ce caravanier comme guide. Bizarrement il le comprend, au moins dans une certaine mesure.

Mais avant de savoir s'ils suivront le même chemin, l'autre doit lui donner une réponse satisfaisante... ***


Larak, Tailleur d'Arameth, à votre service!
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Morkreek

Le Vayang 13 Astawir 1512 à 23h41

 
Très bonne question. Trop bonne question peut-être.
Si Morkreek disait qu'il agissait par simple pulsion il risquait de passer pour un fou instable; pas forcement le genre de personne à qui on confie sa vie.
Si il mentait il allait devoir inventer un mensonge, faire en sorte que ce mensonge soit cohérent et crédible et surtout ne pas se trahir en sortant son mensonge. Menteur, un métier qui n'est pas à la portée de tous.
Et puis mentir n'avait pas trop d'interêt vu la question. Quel risque après tout?
Seulement refuse l'invitation au voyage. Rien de dramatique.

Le caravanier fume doucement. Il prépare tranquillement sa réponse, il ne fallait pas non plus faire fuir son confrère.
Puis au bout de deux bouffées de tabac il trouve une réponse qu'il juge satisfaisante.


Pourquoi toi?

Il sourit doucement. Il se dit que la question "Pourquoi moi?" est typique de tout les symbiosés.

A vrai dire je n'en sais rien. Tu as pas l'air de quelqu'un qui m'égorgerait pendant mon sommeil donc je considère que tu peux être un bon compagnon de voyage. Tu as aussi une apprentie. Je me suis dit que le voyage serait une bonne expérience pour elle. Le voyage est toujours instructif. Quoi d'autres? Rien d'autre.

Il fume encore un peu sur sa cigarette et l'écrase sur un coin de la table.
Il commande deux kiarbats. Quelque soit la réponse de son congénère rien n'empêchait de lui payer à boire.
Alors que le serveur dépose les verres Morkreek continue de regarder son confrère.
Regard assez sympathique...mais y avait-il quelque chose derrière?


Ne suis ni un salopard ni un brave gars: je fais juste mon chemin.

 
Larak

Le Sukra 14 Astawir 1512 à 16h02

 
*** Larak fut quelque peu suppris par une partie de la réponse de son confrère. Une partie seulement. Car le fait de marcher au feeling, ça il comprend. C'est le même genre d'instinct qui lui fait faire une réduction à tel acheteur et non à tel autre.

Par contre il trouve curieux qu'un nelda comme le caravanier qui lui fait face s’inquiète pour une apprentie qui n'est pas la sienne. Pas aussi féroce qu'il en a l'air? hum...

Larak note que l'autre ne le lache pas des yeux, attendant visiblement une réaction. Sourire et hochement de tête ***


Tu n'attends rien de particulier de moi à ce que je vois... Très bien, je te confierais donc nos vies!

*** Il attrape son verre pour trinquer avec le nelda qui lui fait face. Une gorgée savourée puis il reprend, un peu plus léger ***


Bon je connais la destination, ce qui m’intéresse à présent c'est le trajet en lui même. Et l'accueil que l'on nous réserve.

T'es-tu déjà rendu là-bas?


Larak, Tailleur d'Arameth, à votre service!
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Morkreek

Le Dhiwara 15 Astawir 1512 à 15h29

 
Les deux neldas trinquent. Les formalités étaient donc réglées. Bientôt il allait quitter Lerth; cette ville qui empestait le témoin.

Il boit une bonne gorgé de Kiarbat. Il aime cet alcool, il ne s'en lasse pas malgré toutes les fois où il en a abusé.
Mais il s'y était habitué en revanche. Les gens considèraient souvent cette boisson comme une boisson forte même si elle était fruitée.
Lui n'y voyait maintenant que le côté agréable. Il lui fallait désormais un peu forcé sur la dose de Kiarbat pour être saoul. Pratique en société...
Larak aborde alors la question de l'itinéraire et de l'accueil.
Morkreek a un sourire. Sourire involontaire.
En effet il connaît les Hauts-Révants, il les connaît bien.


Concernant le trajet c'est très simple. Nous prendrons le transporteur jusqu'à Jypska pour ne pas perdre de temps. Ensuite nous irons sur les sites de récoltes proches de la cité. Cela ne nous prendra pas beaucoup de temps mais ce sera une bonne initiation à la nature sauvage. Ensuite nous passerons quelques jours dans Jypska pour lier des contacts, faire des achats et nous préparer à la seconde partie de l'expédition...

Il boit encore une gorgée. Il se surprend à être si clair, à ne pas divaguer. L'espace d'un instant il se sent comme avant le certain soir. Mais ce n'est qu'une illusion. Il continue de parler.

...La seconde partie de l'expédition sera plus longue mais aussi un peu plus dangereuse. Nous explorerons des sites de récoltes bien plus éloignés. Ensuite deux choix: retourner vers Jypska et prendre le transporteur ou alors voyager vers la fraternité ou l'équilibrium.

Il marque une pause et finit son verre avant de conclure sur l'accueil.

Si j'y suis déjà allé? On peut dire ça comme. Disons que je suis originaire de Jypska, j'y ai passé la majeure partie de ma vie en faite.

Il ne s'éternise pas sur le sujet, pas envie de raconter sa vie. L'autre pourrait comprendre des choses et avoir peur.
Mieux valait conserver une certaine brume autour de son passé. Ça valait mieux pour tout le monde.
Maintenant restait quelques dernières petites choses que Morkreek devait régler, questions pratiques mais essentielle
.

J'ai moi aussi une ou deux questions. Tout d'abord je voudrais savoir de quel équipement tu disposes. Ensuite si tu as beaucoup de matériel à transporter avec toi. Parce que je te préviens, si je peux faire office de porteur, je tiens à éviter ce qui m'est arrivé avec Daer qui avait énormément de matos inutile que j'ai du porter pas mal de temps.

Il sourit à cette évocation. Il se rappelle de tout le bazar que transportait la Chambellane. Il s'était senti heureux le jour où il lui avait tout rendu. Il lui avait semblé entendre ses épaules crier de joie.

Ne suis ni un salopard ni un brave gars: je fais juste mon chemin.

 
Larak

Le Matal 17 Astawir 1512 à 15h39

 
*** Bon, pas de souci il a l'air de savoir ce qu'il fait... voilà ce que se dit le grand nelda quand son confrère lui explique le trajet. La seconde partie de l'expédition le fait un poil frémir mais de toute façon ils pourront toujours faire des modifications en cours de route!

Vient la question de l'équipement ***


Hum... Alors j'ai des bottes de courses, histoire de pouvoir vous suivre de loin

*** Léger sourire en coin, Larak sait bien qu'il ne tiendra pas la cadence face à un athlète comme Morkreek ***


J'ai une cape caméléon et une armure de lien. Niveau arme, on dira que je préfère utiliser mon couteau de tanneur pour les peaux de bêtes qui ne risquent pas de m'arracher un bras!


*** Nouveau sourire puis plus sérieusement ***


Je ne suis pas doué avec les armes donc j'évite de m'encombrer pour rien. J'ai un grand sac où je trimbale mes affaires mais il me reste encore de la place. Pas énormément mais tout de même un peu.


*** Il se rince le gosier une nouvelle fois avant de regarder son compagnon ***


Satisfait des réponses?

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Morkreek

Le Merakih 18 Astawir 1512 à 18h20

 
Le caravanier écoute attentivement les réponses de Larak.
Encore une fois aucune surprise.
Mais l'équipement de son comparse devait être modifié. Question de pratique.
Il répond donc d'un ton lent et posé:


Je te conseille d'acheter une ceinture à anneaux, très pratique pour la voyage où on doit porter des trucs. Un sac chimérique aussi. Et pour la collecte de ressources acquérir un bâton de sourcier pourrait être pratique.

Il réfléchit. Avait-il oublié quelques choses? Ah oui! Les petites évidences pas toujours évidentes.

Je dois évidemment parler de certaines règles...

Règles qu'il valait mieux exposer la plupart du temps. Quelques fois les citadins en pleine nature peuvent être ingérable.

Règle 1: Pas de combat inutile avec les créatures. surtout quand il s'agit d'un créature non agressive ou presque pas dangereuse. Une créature ne sera attaquée que si elle nous barre la route ou représente une véritable gêne...

Parce que les citadins veulent toujours attaquer une Mimic ou une Sykramen histoire de raconter leurs exploits à leurs amis plus tards. Or la plupart des citadins mettent des heures entières pour se débarrasser d'un monstre. Parfois même ils subissent une blessure minim et deviennent insuportable pendant des heures.

...Règle 2: Rester derrière moi et n'avancer que quand je vous en donne l'autorisation...

En effet, beaucoup de citadins, trouvant le caravanier trop long décide de partir à sa rencontre. Souvent ils se perdent. Des fois le caravanier arrive à les retrouver.

....Règle 3: Demander à être soigné si on est blesser. Ne pas non plus demander si on a juste une égratinure...

Trop de citadins croient qu'un piqure de guêpe peut être mortelle. D'autres veulent faire les mâlins et disent pouvoir supporter une blessures pendant plusieurs kilomètres encore, souvent ils s'évanouissent au bout d'un kilomètre...

...Règle 4; la dernière et la plus importante: En milieu hostile on ne contredit pas et on écoute le caravanier.

Trop de citadins se croient plus mâlin que le guide. Ils ont tous tort.

Morkreek ajoute avec un sourire.

Mais je pense que tu n'auras aucun mal à suivre ses règles.

Du moins le caravanier l'espérait. Il n'était pas du genre à supporter de devenir une nourrice de citadin. Pas du genre non plus à retenir le coup si on le poussait à bout.

Ne suis ni un salopard ni un brave gars: je fais juste mon chemin.

 
Larak

Le Vayang 20 Astawir 1512 à 11h37

 
*** Larak écoute son comparse distraitement. Les régles, évidement qu'il va les suivre. Ce voyage lui fout déjà suffisamment la trouille comme ça, il va pas foncer tête baissée en laissant Morkreek loin derrière!

L'autre termine ses régles par un sourire auquel le nelda répond ***


Tu sais... je ne suis pas plus suicidaire que toi!

*** Rien de plus à ajouter, que l'autre comprenne ce qu'il veut. Par contre: ***


Niveau sac j'ai déjà un grand sac de voyage, ce n'est pas suffisant? Quand à la ceinture, ce n'est pas le poids qui me gène mais plutôt l'encombrement en réalité.


*** Il fronce les sourcils, pensif ***


Quand au bâton de sourcier, cela ne me dit rien. Où puis-je en trouver un? Est-ce vraiment utile?


*** Il s'étire, le dos endolori par une position trop peu utilisée d'ordinaire. Il sort son couteau et un bout de bois qu'il commence à tailler. Histoire de s'occuper les mains. C'est plus fort que lui. ***


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Morkreek

Le Sukra 21 Astawir 1512 à 10h38

 
Le confrère semblait décider à prendre les règles au sérieux. Bon point pour lui, c'était sa survie qui en dépendait pas celle de Morkreek.
Le tailleur revient alors sur la question équipement. Le caravanier ne peut pas s'empêcher de sourire, l'espace d'un instant Morkreek prenait le rôle du commercant qui faisait l'éloge de ses produits et conseillait le client.
Peut-être aurait-il eut un avenir au Vitrail? Rien que de s'imaginer dans le commerce lui faisait froid dans le dos.
Le sédentarisme, une idée effrayante pour Morkreek.


Si c'est l'encombrement le problème tu peux acheter un sac chimérique et un sac normal, tu gagneras en place.

Il marque un temps, légèrement distrait par l'ouvrage de son confrère. Il se demande si le bout de bois ressemblera à quelque chose après ou si son comparse le taille juste comme ça.

Pour le bâton de sourcier tu pourras en trouver un dans notre comptoir, c'est un objet spécifique de la confrérie. Et oui ce genre d'objet est très utile dans la collecte de ressource vu qu'il apporte une connaissance dans ce domaine grâce à ses enchantements.

Il regarde encore Larak avec son bout de bois. Il se rapelle d'un soir ou lui même avait taillé un bout de bois. Mais c'était il y a déjà un certain temps.

C'était il y a un million d'année, dit-il en soupirant sans y faire attention.

Alkev dit :
Hey Mork! Tu penses tout haut mon pote.


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Larak

Le Matal 24 Astawir 1512 à 11h18

 
*** Les mains du nelda semblaient avoir leur vie propre tandis que celui ci poursuivait une conversation plus qu'intéressante avec son confrère. ***


Au comptoir, hum? Très bien, j'irai voir dés demain dans ce cas. Je verrais si...

*** Il s'interrompt soudain, fronce les sourcils et claque la langue d'un air mécontent. Puis un soupir s'échappe de ses lèvres et l'on voit tout de suite qu'il est agacé.

Finalement il se détend et ses mains reprennent l'activité qu'elles ont cessées pendant un instant. ***


Et voilà! C'est toujours quand je prévois quelque chose que des commandes me parviennent!

*** Coup d'oeil en direction de son futur guide, puis il ajoute ***


Deux commandes pour les suaristes... Cela ne prendra que quelques jours. Une petite semaine je dirais, le temps de m'occuper d'habiller vos comparses.
Ensuite nous pourrons y aller.


*** Il regarde le morceau de bois qu'il taille et ajuste un détail. On peut y voir le loup qui commence à sortir de sa gaine de bois. ***


Au fait, que s'est-il passé il y a un million d'années?

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Morkreek

Le Matal 24 Astawir 1512 à 22h58

 
Une semaine avant le départ. Larak ne le sait pas mais cela arrange fortement le caravanier.
Il avait une dernière affaire à régler dans cette ville.
Un sombre projet qu'il avait commencé à élaborer il y a de cela plus d'un cycle. Maintenant il allait pouvoir le réaliser. Il avait attendu, patientant longtemps. Maintenant il allait le faire, rien ne l'arrêterait.
Il se reconcentre sur la conversation. Il commence à laisser son esprit vagabonder et ça c'est mauvais pour la conversation. Surtout ne pas divaguer.
Il reprend doucement, faisant attention à chacun de ses mots.


Très bien. Cela me laisse le temps de régler quelques quelques affaires ici.

"Quelques affaires" était une formule qu'il affectionnait particulièrement. Car "Quelques affaires" pouvait aussi bien designer un rendez-vous chez le dentiste qu'un passage dans une maison close. Mais en général les gens pensaient plus vite au rendez-vous chez le dentiste.
Il est légèrement surpris par la deuxième question de Larak mais pas plus que ça. Après tout si son congénère s'était mis à parler tout seul il se serait aussi posé des questions.
Il répond distraitement.


Ooh. Je me rappelais juste de quand j'étais à Syrinth. Je passais mes journées à tailler des bouts de bois de ce genre. Et puis un jour j'ai joué au carte avec un ami, j'en ai eut marre de tailler des bouts bois alors...

Alkev dit :
***par télépathie à Morkreek***
STOP!


...alors j'ai arrêté de tailler des bouts de bois, dit-il d'une voix éteinte.


Il avait failli en dire un peu trop. Pour peu il aurait donné le lieux d'où lui et Daer avaient enterré le cadavre.
Mieux valait arrêter l'entretien ici. Mieux valait quitter avant de divaguer.
La caravanier se lève de sa chaise et lance à son comparse.


Et bien je crois qu'il ne nous reste plus qu'à nous préparer. Tu as du travail et moi quelques formalités à régler.

Il tend alors la patte à son nouveau compagnon de voyage. Histoire de celler définitivement le pacte, et aussi la conversation.

Ne suis ni un salopard ni un brave gars: je fais juste mon chemin.

 
Larak

Le Julung 26 Astawir 1512 à 12h18

 
*** Larak hausse un sourcil mais ne dit rien. Le bref instant d'hésitation montre que son confrère ne lui a pas tout dit. Après tout, chacun a ses petits secrets, aussi le nelda n'insiste pas.

Il est temps de mettre fin à la conversation, ils ont fait le tour. Il ne leur restera plus qu'à apprendre à survivre ensemble... une aventure dans l'aventure en somme! Larak sourit à cette pensée puis se lève également. ***


Très bien, je vais me dépécher pour que tu n'ai pas à m'attendre! Et je vais tacher de trouver ce bâton...

*** Il serre la patte de Morkreek et lui souhaite une bonne soirée. Puis il tourne les talons et part se réfugier dans sa chambre afin de dresser les plans de ses commandes. Il va lui falloir travailler vite et bien... ***


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