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Le Temple

Chapitre I : La Voix d'une Fidel

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Sujet lancé par Ligendia
Le 24-03-1508 à 10h50
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Posté par Shankar,
Le 01-04-1508 à 14h47
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Ligendia

Le Luang 24 Marigar 1508 à 10h50

 
De ses mains blanches posées vers le ciel la femme ne fait plus qu’un avec sa prière.
La mélodie sortant de sa bouche ferait frémir les plus fidels car c’est avec une dévotion sans faille qu’elle crées des psaumes jusque la jamais entendus.

Les bras tremblent ils sont découverts ce qui est rare laissant apercevoir un serpent tatoué lui glissant sur le bras, il semble se mouvoir, sort ou rite funèbre personne ne le sait, ce qui est sur c’est que ce genre de magie n’existe pas sur syfiara et qu’elle seule semble en détenir le secret.

Les yeux sont fermés, la respiration est rapide, comme si chaque versets était un effort à faire pour acquérir la grâce de S’sarkh, comme si chaque goutte de sueur tombée était une offrande, un don servant à obtenir un message de Lui.

Une aura rouge entoure la Dame, fine et légère, elle se dissipe quelques minutes plus tard, quand de ses pas sortant, elle quitte le temple pour rejoindre les rues de Lerth, marbrées, éclairées.

Le vent souffle, plus fort que d’habitude. Quand elle était petite elle pensait que c’était un signe divin, mais l’expérience lui à appris a faire la différence entre le temps capricieux de la presque île et les messages aussi minimes soient ils que S’sarkh lui envoya jadis.

Slalomant tel une ombre noire au milieu de ce qui pourrait se nommer divine lumière, elle se fraye un chemin dans les silencieuses ruelles quand soudain, une voix :


Huuuuuum, je devrai plus souvent me promener dans ce quartier, les rencontres y sont des plus agréables ! Je m'appelle Anosha, pour vous servir.



La femme s’arrête brusquement, son visage est aussi blanc que le marbre, ses yeux finement entouré d’une peinture noire, d’une beauté à faire tomber n’importe qui sous le charme.
Sa robe lisse, ouverte à la jambe, dévoile un bout de chaire blanche, aussi lisse, aussi doux que son visage.

Ses cheveux dans une harmonie parfaite se ballade au grés du vent et ses lèvres eux aussi bordés de noir semblent se mordiller sensiblement à la vue de l’homme.

Elle se dirige vers lui d’un pas déterminé et colle son corps au sien.
Elle respire fort, emplie d’un désir charnel intense, ses yeux au niveau de son coup, elle lève le regard vers le sien et pose son doigt sur les lèvres de l’homme comme pour lui dire de se taire.

Car la jeune femme s’apprête à parler, et quand elle parle, il est nécessaire de l’écouter.

Que pouvez vous m’apporter ô magnifique Anosha en ses terres si troublées ?

Sa deuxième main semble glisser le long du corps de l’homme.


 
Anosha

Le Luang 24 Marigar 1508 à 17h15

 
*** Le parfum envoutant qui avait attiré son sens olfactif ne s'était pas trompé: la femme qui le portait devait probablement être originaire du monde des fantasmes.
Maintenant qu'elle s'approchait de lui pour lui répondre, tous ses autres sens le lui confirmaient: il était en présence d'une déesse à la beauté vertigineuse.

Anosha lutta un instant pour ne pas perdre pied lorsqu'il sentit son souffle chaud sur son cou; et lorsqu'elle lui demanda: ***

*** Que pouvez vous m’apporter ô magnifique Anosha en ses terres si troublées ? ***

*** Il comprit enfin à qui il avait à faire: une courtisane qui lui demandait combien il pouvait lui apporter, lui donner.
Le désir d'explorer la beauté qui s'offrait presqu' à lui le poussa un instant à sortir sa bourse pour en compter les piecettes, mais sa raison reprit rapidement le dessus: il était bien loin de pouvoir s'offrir un tel luxe et ce serait un affront à son charme animal que de lui proposer son maigre revenu. ***


*** Le tydale plongea son regard dans le sien et arrêta sa deuxième main pour en gouter la douceur. ***


Vous me trouverez certainement beaucoup moins magnifique si vous connaissiez la solitude de ma bourse. Il me faudrais la richesse des habitants de ce quartier pour aspirer à vous apportez quelque chose qui soit à la hauteur de votre beauté, mais ce n'est pas le cas.....du moins pas encore !

*** Anosha quitta son regard avec quelque difficulté pour considérer les villas autour de lui, puis les replongea dans les siens. ***


Je ne vous ais jamais croisé auparavant, je m'en serai souvenu sans aucun doute. Avez-vous grandi dans ce quartier ?



La nuit, tous les Anosha sont gris !

 
Shankar

Le Matal 25 Marigar 1508 à 23h29

 
*** Quittant les salles obscures de la bibliothèque, le nelda parcourait en flânant les rues de Lerth...
Malgré le soleil radieux, son regard pourtant s'arrêta sur une ombre.
Il avait déjà senti cette aura quelque part, froide, passionelle, ténèbreuse...Il avait déjà frissonné en la percevant, comme on frissonnait sans savoir pourquoi devant un danger imminent...

La Tydale hypnotisait littéralement le jeune Anosha, qu'il avait croisé dans la taverne.
Se tapissant dans l'ombre, il observa la scène avec une légère inquiétude. ***


 
Ligendia

Le Vayang 28 Marigar 1508 à 09h26

 
Ô puissant roi accode à ta princesse le pouvoir de soumettre quiquonce s'oppose à elle, donne lui la force de vaincre ses ennemis, fait la resplendir d'une beauté que personne ne connait, donne lui un pouvoir charnel inégalable et fait la souffrire, au Dieu des dieux, fait la soufrir autant que j'ai souffert pour la mettre au monde, noircit son âme comme jamais ne pu l'être car c'est dans mon dernier souffle que je prononce ses mots, Moi, mère de Ligendia, tu m'as tué pour naitre, et je te maudit à jamais ô Sal**e de fille que tu es.

Tels étaient les paroles de la mère de Ligendia, et comme si S'sarkh lui même l'avait entendu il accompli sa requête, car la mère de Ligendia était elle aussi l'une des plus fidel, l'une des plus loyale admiratrice de S'sarkh.

Et comme si la malédiction avait pris part au cour des évenements la Tydale ligendia sentit un frisson dans son dos, elle tourna les talons consciente du danger qu'encourait l'homme fasse à elle et se dirigea non sans difficulté dans l'une des ruelles les plus sombres de lerth, placant sa capuche sur la tête pour que personne ne la vit.

Ses yeux avaient noircits et sa pêau c'était recouverte de nombreux tatouages noirs de formes incompréhensible, Anosha n'avait pas encore remarqué se détail, elle esperait qu'il ne la suivrait pas, il lui en couterait peut être la vie.....


 
Anosha

Le Vayang 28 Marigar 1508 à 22h24

 
*** Anosha regarda la divine créature s'éloigner sans un mot, encore sous le charme de sa beauté. Mais sa démarche était étrange, elle semblait se déplacer avec difficulté. Ce détails le tira de sa rêverie et son esprit vif se remit à fonctionner: une courtisane aurait insisté.
Pourquoi celle-ci ne l'avait elle pas fait ?
Pourquoi n'avait elle pas répondu à sa question ?
Le temps de réagir et il était trop tard: elle avait disparu dans les ruelles de Lerth.
Il fût tenter d'essayer de la retrouver mais à quoi bon, elle ne voulait vraissemblablement pas lui parler.

Anosha s'éloigna à son tour, se demandant s'il la recroiserait un jour. ***


La nuit, tous les Anosha sont gris !

 
Ligendia

Le Luang 31 Marigar 1508 à 22h11

 
Le silence est troublé par un bruit sourd, la femme tombe sur le sol, à quelques mètres de Shankar, sans vie.

Ses mains sont noires, son visage semble marqué par la terreur, émotion divine se mêlant divinement bien aux tatouages noirs s’étalant de sa poitrine, longeant le cou et finissant sur son front.

Tel un fœtus, la femme se recroqueville sur elle-même pour ne plus bouger.

Un léger nuage de poussière se lève du sol pour s’étaler sur la tunique noire, ainsi se sont plusieurs milliers de particules de poussière, points blancs sur cette tunique qui semblent adopter une forme sur cette tunique.

Non pas une forme mais un mot, une énigme, un nom :

Ada.



 
Shankar

Le Matal 1 Astawir 1508 à 11h31

 
*** Nombreux sont les signes du S'sarkh et flagrants sont ses appels. Shankar pouvait les voir et non les analyser, pourtant son instinct et probablement le sang de Haut rêvant qui coulait dans ses veines le trompaient rarement...Que la poussière forme phrase n'était pas phénomène courant...

Sortant de l'ombre, le Nelda s'accroupit près de la femme, tâtant son pouls, touchant son front pour y dénicher le moindre signe de vie ***


dit :


Du chien égaré à l'oiseau blessé
Faut il toujours que tu te penche
Sur les destins hasardeux que la vie a malmené
Et qu'en chaque occasion ta foi tu épanche ?


Probablement, Namûu...Fais toi une raison...

*** Le Nelda releva la tête de la jeune femme qui ne portait visiblement aucune trace de coup... Fouillant dans sa besace de cuir, il commença à extraire un cordial aux plantes pour la raviver ***

Comment vous sentez vous ma soeur ?

 
Ligendia

Le Matal 1 Astawir 1508 à 14h06

 
La bouche s’ouvre en grand, le dos se courbe les épaules se contractent, ainsi, dans un réflexe humain de survie, dans des conditions maximales pour la respiration, la femme empli ses poumons d’un coup, comme pour se réanimer d’elle-même comme pour retourner à la vie après de longues minute d’apnée.

Ses tatouages sont partis, ses yeux noircis redeviennent bleu argenté, aussi beau que le reflet de la lumière sur l’océan bordant les murailles de Lerth.

Une silhouette, une ombre, un visage se dessine aux yeux de la belle, pourtant son regard est troublé, troublé par les larmes qui coulent sur sa joue.

Sa main se pose délicatement sur le visage de son opposant, elle happe l’âme de la bête, analysant tout dans les moindres détails.

Soudain, un choc électrique lui parcoure l’échine. Quand la main passe près d’un œil, comme une vision, elle visualise un combat féroce, cause de cette blessure.

Ses yeux à présent sec s’ouvrent pour apercevoir un torse nu, criblé de tatouages.
Elle connaît sa maladie, elle……elle est maudite à tout jamais :


Un murmure sensible, un hoquet de tristesse :


S’Sarkh, c’est donc toi…..


 
Shankar

Le Matal 1 Astawir 1508 à 14h47

 
*** La main parcourt le visage marqué du Nelda, provoquant le frisson douloureux qui le parcourt, à chaque fois que les souvenirs remontent, dans les rêves, dans les contemplations, dans ces moments de souffrances qui succèdent à la rage qui l'anime parfois, lorsque la pulsion reprend ses droits...

Il veut la lâcher, la fuir, laisser son corps sur le sol, mais son esprit s'y refuse. Elle aussi est une victime et nul autre que lui ne peut comprendre son désarroi, comme nulle autre qu'elle ne peut comprendre son mal...***


dit :

Lorsque l'hôte pénètre par effraction
Au sein du foyer de l'esprit
Comment lui donner un nom autre
Que celui de bandit ?


*** La femme entrouvre les lèvres, ses mots sont pour le S'sarkh...***

La porte n'a jamais été fermée, Namûu...Elle s'est contenté de la pousser...

*** Sans un mot de plus, le Nelda saisit doucement la jeune femme, pour la porter en un lieu plus propice à son repos.
Ses modestes connaissances de médecine, il le sait, sont très loin d'être suffisante pour lui venir en aide...***


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