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Le Dhiwara 4 Manhur 1508 à 23h10
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 | *** Thymias arpentait les rues de Lerth. Une lourde odeur de parfum se dégageait de lui. Le Gardien s'était fait "beau" pour l'ouverture du Congrès.
Peigné, lavé, parfumé, habillé pour les plus grand jour, le vieux tydale pouvait paraître imposant pour certains, un brin ridicule pour d'autres...
La scintillante grouillait de diverses personnes venant des quatre coins de Syfaria. Les rues étaient colorées, prêtes à accueillir l'événement. Ce congrès devait être une fête, en plus d'avoir une vocation culturelle et diplomatique. Les Témoins allaient pouvoir partager leur expérience entre eux et avec les membres d'autres factions.
Thymias était satisfait, mais un brin anxieux...il allait devoir ouvrir le congrès. En tant qu'enseignant, il était habitué aux discours, mais celui-ci, était bien plus important que tous ceux qu'il avait pu faire auparavant.
Le Gardien de la communauté se plaça sur le parvis de la mairie, face à la place centrale. Les yeux se tournèrent vers lui. Son visage prit une teinte rouge, proche de l'écarlate à la vue de cette foule. Il respira un grand coup, et commença. ***
Hum...Brum Brum...Mes amis, Témoins et représentant des différentes factions,
C'est avec une joie immense que je vous accueille dans notre ville, Lerth la scintillante, havre de paix et d'étude.
Nous sommes tous, ici, pour apprendre à nous connaître, nous apprécier, faire part de nos expériences, liés des liens qui nous uniront pour longtemps, que ce soit entre témoins ou membres des différentes factions, je l'espère.
Durant toute cette semaine, nous organiserons des rencontre diplomatiques, des rencontres culturelles, voire économiques, mais ce sera aussi l'occasion de faire la fête.
Pour commencer, une procession des Témoins est partie depuis le pilier de poussière pour rejoindre notre Temple. Nous, Témoins du S'sarkh nous rejoindrons ensuite là-bas pour participer à notre cérémonie religieuse.
Nos invités sont bien entendus conviés à venir regarder la cérémonie, voire y participer s'ils le souhaitent.
Vous pourrez trouver le programme affiché sur nos panneaux d'affichages.
*** Thymias montra du doigt un des panneaux d'affichage sur le quel se trouvait placardé ce programme : ***
Citation :
Dhiwara 4 Manhur
Cérémonie d’Ouverture du Congrès
Zénith de Minath : Départ de la procession des Témoins depuis le pilier de poussière jusqu’au Temple de Lerth.
Zénith de Silith : Cérémonie religieuse au Temple de Lerth. Discours du Kar’nem S’sarkh Batyias.
Luang 5 Manhur
Zénith de Maelia : Grand Marché annuel de Lerth. Démonstrations d’artisanat.
Lever des Lunes : Banquet d’Honneur des Serviteurs du Corps. Discours du Gardien de la Communauté.
Matal 6 Manhur
Zénith de Minath : Démonstration de la Voix.
Les Propages se dispersent dans les rues de Lerth et font démonstration de leur talent d’orateur pour le grand plaisir des habitants de Lerth. Chacun y allant de ses Histoires, Prophéties, Contes et Légendes au sujet du S’sarkh, du Fils Maudit et de ses rejetons.
Lever des Lunes : Banquet d’Honneur des Propages. Discours d’un Propage (choisi par ses pairs).
Merakih 7 Manhur
Lever de Maelia : Cérémonie d’Observation.
Les contemplateurs se réunissent tous au sommet de l’Observatoire et contemplent l’immensité de l’Océan toute la journée sans faillir en symbole de la tâche qui est la leur au quotidien.
Zénith de Silith : Les contemplateurs rentrant de mission font le rapport des signes qu’ils ont observé lors de leurs voyages dans l’île.
Lever des Lunes : Banquet d’Honneur des Contemplateurs. Discours d’un Contemplateur (choisi par ses pairs).
Julung 8 Manhur
Zénith de Minath : Réunion des Témoins du S’sarkh
A ce moment seront débattus les sujets mentionnés à l’ordre du jour :
• Création de l’Université du S’sarkh.
• L’équipement des Novices
• Les résultats des approches diplomatiques auprès des autres factions.
Lever des Lunes : Banquet d’Honneur des Transcients. Discours d’un Transcient (choisi par ses pairs).
Vayang 9 Manhur
Zénith de Minath : Cérémonie de bénédiction des itinérants dans les eaux du fleuve.
Les Témoins qui sont souvent loin de la Scintillante vont s’immerger totalement dans les eaux du fleuve et se recueillir longuement. Ce rituel est principalement dédié aux Propages et aux Contemplateurs qui restent de longs mois loin de Lerth.
Lever des Lunes : Banquet de Clôture du Congrès.
*** Thymias répéta ensuite son discours en Tydale et Tchaë ***
Mes amis, Témoins et représentant des différentes factions,
C'est avec une joie immense que je vous accueille dans notre ville, Lerth la scintillante, havre de paix et d'étude.
Nous sommes tous, ici, pour apprendre à nous connaître, nous apprécier, faire part de nos expériences, liés des liens qui nous uniront pour longtemps, que ce soit entre témoins ou membres des différentes factions, je l'espère.
Durant toute cette semaine, nous organiserons des rencontre diplomatiques, des rencontres culturelles, voire économiques, mais ce sera aussi l'occasion de faire la fête.
Pour commencer, une procession des Témoins est partie depuis le pilier de poussière pour rejoindre notre Temple. Nous, Témoins du S'sarkh nous rejoindrons ensuite là-bas pour participer à notre cérémonie religieuse.
Nos invités sont bien entendus conviés à venir regarder la cérémonie, voire y participer s'ils le souhaitent.
Vous pourrez trouver le programme affiché sur nos panneaux d'affichages.
Mes amis, Témoins et représentant des différentes factions,
C'est avec une joie immense que je vous accueille dans notre ville, Lerth la scintillante, havre de paix et d'étude.
Nous sommes tous, ici, pour apprendre à nous connaître, nous apprécier, faire part de nos expériences, liés des liens qui nous uniront pour longtemps, que ce soit entre témoins ou membres des différentes factions, je l'espère.
Durant toute cette semaine, nous organiserons des rencontre diplomatiques, des rencontres culturelles, voire économiques, mais ce sera aussi l'occasion de faire la fête.
Pour commencer, une procession des Témoins est partie depuis le pilier de poussière pour rejoindre notre Temple. Nous, Témoins du S'sarkh nous rejoindrons ensuite là-bas pour participer à notre cérémonie religieuse.
Nos invités sont bien entendus conviés à venir regarder la cérémonie, voire y participer s'ils le souhaitent.
Vous pourrez trouver le programme affiché sur nos panneaux d'affichages.
*** En sueur, mais heureux, le vieux psychagogue, regarda l'ensemble de l'assemblée, et afficha son plus grand sourire. ***
hum...Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, je déclare donc le Congrès ouvert.
Profitez pleinement de cet évènement, qu'il soit une fête pour tous.
hum...Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, je déclare donc le Congrès ouvert.
Profitez pleinement de cet évènement, qu'il soit une fête pour tous.
hum...Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, je déclare donc le Congrès ouvert.
Profitez pleinement de cet évènement, qu'il soit une fête pour tous.
*** Une fois son discours terminé, Thymias partit en direction du temple d'un pas lent, appuyé sur sa canne. Il essayait de saluer chaque passant sur son passage, il voulait se souvenir de chaque visage présent. ***
EDIT HRP MJ7 : Tous les sujets relatifs au Congrés sont ouverts à tous les participants et sont temporellement déclinés en fonction du programme. La date étant écrite dans le titre, vous pouvez poster pendant plusieurs jours à condition de respecter la trame temporelle et de garder la cohérence. Bon jeu et bon RP. | |
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Le Luang 5 Manhur 1508 à 20h05
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Attentif auprès d'une tchaë de la fraternité lui apprenant l'art de parler le Ssarknesh, des acclamations l'avaient fait tendre l'oreille et curieux le nelda s'était dirigé en quelques pas vifs vers le lointain écho d'un discours à quelques pas.
Ah, la cérémonie commençait enfin. Un sourire aux babines, dominant de quelques têtes la plupart des personnes présentes, Kadvael tentait de comprendre les mots choisi avec attention mais prononcés avec difficultés par le tydale Thymias, aux dernières nouvelles maire de Lerth. D'où sans doute cet intérêt particulier que lui adressait la foule présente.
La journée avait été longue et un légère mal de crane tambourinait dans l'esprit du nelda. L'assimilation du Ssarknesh et le léger échauffourée avec le tchaë l'avait épuisé, ses jambes commençaient à fléchir et le souvenir d’un narguilé et d’un imposant pouf s’immisça dans sa mémoire le ramenant quelques instants à sa lointaine Korsyne. Six mois, six mois l’avaient éloignée de sa ville natale et de ses amis, six mois qui l’avaient menés jusqu’aux abords de la mort dans la tour maudite du congrès nemen, jusqu’en equilibrium puis jusqu’ici. Le temps passait, s’écoulait sans que le nelda ne s’en rende compte et le besoin pressant de retrouver des lieux aimés et admirés compressait sa poitrine.
Ah, il semblait qu’il fallait suivre. Distrait, Kadvael suivait la foule qui l’emmenait jusqu’au temple de Lerth. Mêlée parmi d’autres, visible par sa taille, le nelda attendait avec impatience, scrutait et notait mentalement chaque rite, chaque passage, chaque procession.
Intéressante faction, mais qui semble se basée sur une peur. Une peur du S’sarkh transformée en adoration afin d’être épargner. Ah, il semblerait qu’une ombre s’avance, une ombre vénérée de surcroît. Serais-je en face du dirigeant des Témoins ?
Légèrement dispersé, Kadvael retint quelques instants son attention sur le tydale sortant du temple, joie mêlée de curiosité.
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Le Matal 6 Manhur 1508 à 10h54
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Au terme d’une procession qu’il avait faite en solitaire, le Chevalier perdu au milieu de la masse fut sans le savoir tout de suite de retour au Temple, le lieu qu’il fréquentait le plus dans la cité, en dehors de battre les pavés et de sa chambre à l’auberge. Devancé par un groupe de Neldas et ne reconnaissant pas vraiment le chemin emprunté, il ne vit pas l’impressionnant édifice.
La foule s’arrêta, et se réunit autour du lieu de prières, attendant le discours. Le Chevalier tiqua sur la voix qui le prononça. Il connaissait cette voix. Mieux, il la comprenait, plus facilement que celle des autres Témoins. Et pour cause, il s’agissait de celle de son vieux professeur de langue, le seul qu’il arrivait à comprendre facilement, avec la sorcière, également, car il n’avait vraiment parlé assez la langue qu’avec eux deux, pour l’heure. Il s’approcha au milieu d’un groupe de Tchaës pour le voir, et écouta ses paroles, apprenant par la même les étapes d’un Concile qui s’annonçait très chargé.
Une fois qu’il eut terminé de parler, le Gardien laissa la place, et la foule attendit quelqu’un d’autre pour prendre la parole. Il s’agissait du KarnemS’arkh. Le Chevalier fut surpris d’apprendre qu’il était en ville, lui qui le croyait ailleurs depuis quelques temps. Préparer sa participation au Concile avait dû lui demander du temps, car ses mots seraient écoutés avec deux fois plus d'attention que ceux des autres.
Imitant tout un chacun il demeura sur place, attendant son apparition pour écouter ses paroles, cherchant en attendant le vieux Thymias dans la foule pour lui adresser un salut de la main, mais sans parvenir à le voir. Le panorama fait de capes et de manteaux était un grand inconvénient à être Tchaë au milieu de Tydales et des Neldas !
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Le Matal 6 Manhur 1508 à 14h20
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Un temps, Batyas resta en retrait, le nez en l'air, comme si quelqu'un d'autre était attendu sur cette estrade...
Puis, d'une sobre bourrade, l'un des Témoins non symbiosés lui indiqua qu'il était attendu.
Il s'avança.
Pas vraiment majestueux, les vêtements plutôt défaits, le visage ridé et le corps sans âge, l'air de celui qui ce demandait ce que tous ces gens pouvaient bien attendre, tous là devant lui à le regarder pour beaucoup le visage empli de mysticisme...
Il se racla la gorge, et entreprit de faire... un discours.
S'exprimant en S'sarknesh, la langue élue, son discours fut néanmoins rapidement traduit aux différents invités sur place.
Hé bien, voilà belle assemblée pour notre traditionnel marché aux fleurs !, commença-t-il d'emblée, un franc et honnête sourire aux lèvres.
Cela est un réel plaisir de vous retrouver, et de trouver de nouvelles âmes en ces lieux.
J'ai plus de 400 ans.
Oui, le temps passe, et les bourgeons de la colère sont toujours puissants dans le coeur de Syfaria.
Je sens l'éclosion sans cesse renouvellée des passions et des rivalités, mais je perçois aussi toute l'étendue de la force de notre compassion envers ceux que la Vérité n'illumine pas.
J'aime les fleurs nouvelles.
(un temps, durant lequel il ne fait qu'inspirer un invisible parfum)
L'Ennemi s'agite.
Il est perturbé, sentant que les signes et les contemplations amènent la puissance là où il n'y avait que défiance.
L'Ennemi frappe, et cherche les moyens d'en finir.
Sa guerre l'a épuisé, il veut en terminer, et a définitivemet tourné son regard vers nous.
Piétiner nos plantations sera sa prochaine volonté, n'en doutez point...
En ces temps de brumes, couvrir le champ est nécessaire.
Regardez dans votre coeur, et dans celui de vos voisins.
Le S'sarkh est notre Liberté.
Le S'sarkh est notre dévotion.
Le S'sarkh est notre Vérité.
Nous ne pouvons l'atteindre, mais il nous touche en permanence.
Nous ne comprenons pas, et nous souffrons dans nos chairs de notre incapacité à saisir son message.
L'aube d'une ère de destruction s'est levée.
Tournons notre regard vers l'intérieur, plutôt que de chercher à éradiquer les mauvaises pousses.
Témoins, élus, êtres de toutes provenances, je vous souhaite la bienvenue, et je vous promets aussi l'Adieu
Bienvenue au centre du devenir !
Adieu aux peurs et aux souffrances !
La Vérité se dégage de la Foi.
La Foi est le chemin vers la Vérité.
Un sourire aux lèvres, Batyas redescendit de l'estrade, observant avec un soudain intérêt un nuage haut dans le ciel, aux formes mouvantes et acidulées...
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Le Merakih 7 Manhur 1508 à 02h16
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Pendant quelques instants, Serphone retrouva son âme de jardinier. Lui aussi aimait les fleurs et la vérité, ou l'inverse, surtout avec la saison nouvelle. D'ailleurs, n'était-ce pas des fleurs qui l'avaient plongé dans son état actuel, certainement plus proche de la révélation ? Non, le Kar'nem avait décidément le mot juste. Ou juste le mot, difficile de savoir. En tout cas ça faisait du bien de l'entendre parler. La preuve que tout allait pour le mieux, que les Témoins se portaient à merveille et que le monde avançait sur un terrain miné mais fleuri. Un tombeau de rose, ce serait joli, tiens ? Le Transcient était de nouveau envahi par cette pulsion de mort et le discours de son guide le lui avait étrangement rappelé. L'Adieu...mmm....Oui, adieu les souffrances et les peurs. Il regarda à droite et à gauche dans la foule, tout à coup terrifié par l'idée que quelqu'un puisse l'observer en toute impunité. Comme souvent chez les membres de son Socle, le tydale décharné était sujet à une agoraphobie chronique. Batyias avait parlé, c'était le plus important, il pouvait maintenant s'en retourné à la Bibliothèque.
Il fit quelques pas, tourna sur lui-même un instant, ne trouvant pas de sortie, puis se mit à bousculer les spectateurs pour sortir de ce charnier en devenir.
Il demeure dans notre esprit et erre dans l'océan, car les ombres du premier sont infiniment plus profondes que les eaux du second
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Le Merakih 7 Manhur 1508 à 07h46
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| *** Nuruhuinë avait fait une promesse au Propage, alors, elle était là où les avait emmenés la Procession, au Temple. Toujours aux côtés du grand nelda, la petite tydale observait et écoutait. Un étrange vieillard fit son apparition sur l'estrade, l'air complètement ailleurs, la Voix leva un sourcil d'étonnement, décidément, ce Congrès la conduisait de surprise en surprise. Elle mit ses a priori dans un tiroir au fond de sa mémoire et l'écouta. Elle fut touchée par le discours du Guide, bien que sa compréhension n'en fût que très superficielle. Et bien que la vision des Témoins soit loin d’être celle du Matriarcat, la petite tydale pensa que quelque part elles se rejoignaient. La fin du Tableau était proche et il fallait à tout pris éradiquer Les Créature perverties. La seule différence était que les uns vénéraient le S'sarkh et les autres l’accusaient de tous leurs maux. ***
Mais qui détenait vraiment la Vérité ?
*** Cette question effleura l’esprit de la maîtresse lame, elle jeta un regard autour d’elle comme si quelqu’un avait pu lire sa pensée, puis la rangea dans le même tiroir au fin fond de sa mémoire.
Elle se tourna vers Samael, elle sourit, lui par contre était convaincu par leur Vérité. Elle se tourna vers la foule et reconnut au loin Serphone qui semblait fuir quelque chose. Elle n’en fut plus étonnée, elle ne chercherait même pas à comprendre, il la fascinait, elle ne savait pas pourquoi. ***
Serphone …
*** Quelques secondes d’absence et elle revint à la Cérémonie, quel était la suite du programme ? ***
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Le Vayang 9 Manhur 1508 à 01h31
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Première étape de son retour à Lerth : le discours de l'estimé et néanmoins ami Batyas...
Saltis se faufilait parmi les témoins, tentant de rester discret en ces premiers moments. Sa réputation de Propage iconoclaste n'était plus à faire, et les regards que lui portaient ceux qui le reconnaissaient étaient tout autant amicaux que...
Que quelque chose que Saltis n'avait pas forcément envie de savoir, ou plutôt dont il se moquait éperdument.
Posant ses fesses sur un tonneau, après en avoir fait partir l'ivrogne qui y cuvait, Saltis avisa Iss Aline, l'Olsa’sarkh des propages.
Leur guide. Leur sagesse incarnée. Leur Vérité.
Batyas était la Voie escarpée. Iss Aline l'ultime corde à laquelle se raccrocher.
Il l'aperçut, et d'un simple hochement de tête, lui signifia qu'il prenait note du retour du vieux grincheux qu'était Saltis.
Vieux... certes. Grincheux, plus vraiment, songea le propage.
Sa mort lui avait ouvert l'âme. Un peu, tout du moins...
Il écouta les discours. Instinctivement, il aima bien ce Thymias. Oui, c'était un bon gars, carré, droit, fidèle.
D'une sobre intelligence, que Saltis appréciait. Il se rappela le poète de Jypska avec des bribes de nostalgie, vite enfouies sous son habituel et sécurisant monceau de vide émotionnel.
Batyas, par contre, l'inquiéta, et c'est avec un froncement de sourcils grandissant que Saltis l'écouta. Il annonçait un printemps d'horreur, un été de cauchemar, un automne d'oubli pour un hiver de cendre.
Batyas les prévenait : nul n'était à l'abri. Les Temps sombres s'annonçaient. Et Batyas causait de mort.
De sa mort...
Saltis frissonna, le sang soudain glacé. Il se remémora Serphone, et le mal qui le rongeait. Saltis n'avait rien fait pour lui.
C'était ainsi...
Mais les paroles du Kar'nem S'sarkh résonnaient dans ce mal, tendre supplice aux accents délétères. Saltis allait devoir se pencher sur ce problème. En attendant, il voulait visiter la ville, se reposer, profiter de sa maison, revoir ses amis.
Tout avait sa place dans la Voie...
Libre est la voie du S'sarkh !
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Le Vayang 9 Manhur 1508 à 01h42
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Maquillée, parfumée, savamment coiffée -ce qui en soit relève déjà de l'exploit- et habillée avec une élégance qui lui est peu coutumière, ou pour le moins nouvelle, Nelle arrive donc à la cérémonie d'ouverture avec un soupçon de retard.
Tandis que le Gardien termine son discours, l'adolescente se glisse comme elle peut dans la foule, essayant de se rapprocher pour entendre le discours du KarnemS'sarkh, et surtout pour le voir. Car au milieu de ce rassemblement multiracial, la petite tchaë ne distingue de la scène que des dos de neldas ou de tydales...
Une fois placée à sa convenance, elle guette l'entrée en scène, puis suit attentivement l'élocution de leur mystique guide. Son visage ne traduit ni adoration ni transcendance, simplement du respect et une attention soutenue pour déchiffrer entre les mots et les phrases les propos de Batyias.
Car comme la plupart des témoins qui ont un minimum eu l'occasion de côtoyer le KarnemS'sarkh, Nelle sait que derrière les apparences frivoles ou parfois incompréhensibles des propos du tydale, se cache une immense sagesse et une vision bien plus claire que ce qu'on pourrait croire...
Elle reste un long moment à méditer sur ce qu'elle vient d'entendre, peu rassurée par ce qui se cache derrière les images fleuries de leur guide, tandis que la foule commence à s'éparpiller dans les rues de Lerth pour commencer les festivités.
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Le Sukra 10 Manhur 1508 à 13h33
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***Thymias avait écouté le discours du Kar'nem S'sarkh avec attention. Il avait bu ses paroles, d'une infinie sagesse certe, mais plutôt inquiétantes.
Ces mots résonnèrent dans son esprit. ***
Ennemi ...frappe ...guerre ...Piétiner ...brumes ...
*** Le visage du Gardien, d'habitude si souriant s'était fait grave, on pouvait voir une légère inquiétude dans ses yeux.
Puis d'autres mots vinrent succéder aux précédents. ***
Coeur ...Liberté ...dévotion ...Vérité ...
*** C'est alors qu'une sensation de sérénité vint se mélanger à cette sensation d'inquiétude.
Le Gardien ne savait quoi penser, il resta de longues minutes à observer le Temple et Batyas, les yeux dans le vague, l'esprit ailleurs.
Une fois le discours terminé, Thymias s'en alla, pensif. Il alluma sa pipe, l'esprit plein de ces paroles... ***
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Le Sukra 10 Manhur 1508 à 18h16
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Arrivé en tout début de cérémonie, Erling apprécia tout d'abord l'exposé de Thymias. Le Gardien était des plus sympathiques aux yeux du Propage et il était très bon orateur, trouvant les mots pour mettre tout le monde à l'aise, des Témoins aux étrangers.
Puis, Erling se tendit alors que l'on annonçait le Kar'nem S'sarkh. Batyas l'avait toujours impressionné de sa présence et de ses paroles. Le Propage était suspendu à ses lèvres. Pourtant, l'air naïf du Tydale se transforma peu à peu en un masque sérieux au fur et à mesure que le Kar'nem S'sarkh avançait dans son discours. Erling avait vu les hordes d'Assulters et le Maraudeur au Concile. Si l'Ennemi voulait une ère de destruction, les Poussièreux devaient s'attendre à souffrir. Et pas qu'un peu.
La foule commença à se disperser et Erling, quelque peu perdu dans ses pensées, commença à errer dans les Sillons. Puis, au bout de quelques minutes, il se reprit. Le temps des malheurs attendrait la fin du Congrès. Maintenant, il était temps de fêter l'ouverture de l'évènement.
Alors qu'il repartait en direction de la place principale où devait être la grande partie de l'animation, Erling remarqua une Tchäe qui ressemblait fort à la propage Nelle quoiqu'en plus coquette. Le Propage s'approche peu à peu et constata que c'était bel et bien la fille de Saltis' Dymer qui se tenait devant lui.
Demoiselle Nelle, ainsi vous êtes enfin rentrée en ville ! Je suis content de vous revoir.
Erling fit une petite pause puis déclara.
C'est bien la première fois que je vous vois ainsi accoutrée. Il faut dire que notre dernière rencontre a eu lieu loin de Lerth.
Pélerin du S'sarkh
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Le Sukra 10 Manhur 1508 à 18h41
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Plongée dans ses pensées, Nelle n'a pas vu le propage s'approcher.
Lorsqu'elle lève les yeux vers lui, son air soucieux s'efface pour laisser place a un sourire franc et enthousiaste. Elle rosie légèrement sous l'effet du compliment, mais c'est avec sa spontanéité habituelle qu'elle lui répond :
Erling ! Vous allez bien ?
Et oui n'est-ce pas ? Ça doit en effet être la première fois que je suis aussi pomponnée...
Elle glousse avec un mélange d'amusement et d'embarras, effectivement peu habituée à se sentir aussi féminine...
Notre gouvernante m'a un peu aidée, pour tout vous dire : toute seule j'aurais été bien incapable de ne serait-ce que choisir une robe.
Et pour la coiffure, je ne vous en parle même pas ! Elle a réalisé un véritable exploit avec ma tignasse d'habitude revêche, je n'en reviens toujours pas !!
Espérons que ça tienne plus d'une demi-heure...
Puis revenant à un sujet moins frivole, et moins personnel, elle demande :
Alors, vous êtes vous aussi de retour au bercail, après ces aventures au concile...
Que pensez-vous de ce début de congrès ?
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Le Sukra 10 Manhur 1508 à 23h44
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Oui, en effet... répond la jeune tchaë d'un air à son tour légèrement préoccupé.
Puis avant que le propage ne se méprenne sur cette affirmation, elle ajoute précipitamment :
Heu.. je parlais du discours de Batyias... Ses paroles éclairées ne font que confirmer les inquiétudes qui sont déjà dans l'air, depuis quelques mois...
Quant à mon père, rassurez-vous, nous sommes rentrés ensembles de Korsyne ! Dit-elle en souriant de nouveau, avant de balayer du regard la foule en train de se disperser, essayant à tout hasard de l'apercevoir.
Il ne doit pas être loin, vu qu'il comptait bien assister aux discours d'ouverture. Ne vous en faites pas, vous aurez certainement l'occasion de le croiser durant cette semaine... Vous connaissez la facilité avec laquelle il sait ne pas passer inaperçu, je suppose.., ajoute-t-elle dans un sourire complice, son attention se tournant de nouveau vers le propage.
Pour ma part je ne connais que Lilyeth parmi les diplomates présents, mis à part quelques échanges mentaux avec les deux autres diplomates tchaës.
Et je n'ai jamais eu l'occasion de rencontrer les ambassadeurs des autres factions... Mais si vous les connaissez tous, dans ce cas vous me présenterez, n'est-ce pas ?!
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