|
|
|
Le Luang 5 Manhur 1508 à 17h39
|
|
|
| Des les premières lueurs de l’aube, sous les rayons hésitants de Maelia, La Scintillante se réveille, une agitation particulière parcoure les Sillons. Ceux-ci se sont parés de leurs atours de fête, chaque commerçant ayant décoré sa façade et installé un étal dans la rue. Les produits sont bradés, les vendeurs crient slogans et vantent leurs bonnes affaires afin d’attirer le client. De nombreux greniers ont été vidés et les biens changent de mains aisément, le troc est à la fête. Les artisans ont sorti leurs plus belles créations, les produits et les savoir-faire régionaux sont mis à l’honneur.
Au coin des rues, des buvettes sont installées, toute la population de Lerth est dans la rue et fait la fête. Ici on danse, la on joue : lancer de fléchettes, tir à l’arc, course d’escargot, etc. Aujourd’hui les festivités sont dédiées à l’honneur des habitants sédentaires de la Scintillante, ainsi qu’aux Serviteurs du Corps. La liesse fait oublier à chacun la rudesse de la vie sur Syfaria, les soucis et les épreuves du lendemain sont remisés pour plus tard. Les Poussiéreux s’amusent, un pied de nez à la face de ce monde qui chaque jour les broient un peu plus.
EDIT HRP MJ7 : Tous les sujets relatifs au Congrés sont ouverts à tous les participants et sont temporellement déclinés en fonction du programme. La date étant écrite dans le titre, vous pouvez poster pendant plusieurs jours à condition de respecter la trame temporelle et de garder la cohérence. Bon jeu et bon RP.
| |
|
|
|
|
|
|
|
Le Luang 5 Manhur 1508 à 20h48
|
|
|
| Timéo se promenait dans le marché, regardant d'étal en étal, s'émerveillant comme un enfant. Le vieux Tchäe clopinait donc au milieu de la foule, buvant par ci, mangeant par la. Il se mêlait à la fête avec une joie qui faisait tressauter la longue barbe de l'entropiste. Ce matin, il avait surpris des garnements dans son jardin qui cueillait des brins de muguet. Il les avait effrayé sur les dangers de déranger un vieux magicien comme lui, légèrement sénile et peu maître des énergies chaotiques, un accident était si vite arrivé....
Il les avait néanmoins renvoyé chez leurs parents avec chacun un bouquet des petites clochettes blanches de saison.
Tout à ses rêveries, Timéo se dirigea vers un étal ou un vieux tydale se contorsionnait et se démantibulait entre les barreaux d'une grande roue de chariot. Il resta à le regarder quelques instants en s'extasiant devant la souplesse du contorsionniste. Lui avait bien du mal à se laver les pieds sans force craquements et gesticulations pathétiques.
Il continua ensuite sa promenade en allant parier et acclamer une course de canard. Malheureusement il n'empocha pas le tiercé au canard. ayant parié le 5, le 8 et le 14, seul le 5 et le 14 avaient terminé dans les premiers, le 8 préférant cancaner bêtement et se recroqueviller plutôt que d'avancer. Ainsi passa t'il la journée à s'amuser comme un enfant, lui qui allait sur son centenaire.
Lorsque Minath se coucha, Timéo rejoignit la mairie afin de terminer les préparatifs du banquet des Serviteurs du Corps.
| |
|
|
|
|
|
Le Luang 5 Manhur 1508 à 21h52
|
|
|
| Se baladant dans les rues de la Scintillante, Randall se rememore avec une certaine nostalgie le temps - pas si eloigné que ca en fait - ou il n'etait encore qu'un garnement orphelin, apprenant lentement mais surement ce qui faisait le pilier de sa facon de vivre actuellement.
Tout bien consideré, il en avait parcouru, du chemin, depuis...
Et bon sang de S'sarkh, ce que se balader sans armure pouvait faire du bien! Il avait l'impression d'etre presque a nu. Il bougeait bras et jambes avec une etonnante facilité... forcement, avec une quinzaine de kilos en moins sur le dos, deja...
Il allait de rue en rue, engageant la conversation avec les uns, faisant un bras de fer avec les autres, payant un verre aux plus demunis ou esseulés afin que tous s'amusent en ce jour de fete.
De temps en temps, il croisait un dignitaire etranger qui se baladait lui aussi, seul ou en groupe, emerveillé ou intrigué par ce qu'il voyait. Il comprenait cette reaction, il avait eu la meme, au debut...
Pour Le soulager, je souffrirai,
Par Sa souffrance, je m'enragerai,
Et par la Rage, je les exterminerai...
| |
|
|
|
|
|
Le Matal 6 Manhur 1508 à 11h36
|
|
|
| *** Anosha choisi pour installer à l'ombre du Temple une petite tente bleue et blanche portant un écriteau: ***
*** MASSAGE GRATUIT ***
*** Ecrit en Ssarknesh, Tchaë, Tydale et Nelda, il invite ceux et celles qui le désirent à relaxer leur corps et leur muscles grâce à l'art du massage.
A l'intérieur, un simple tapis épais recouvre le sol de terre battue sur lequel est posé, dans le fond de la tente, une table basse recouverte d'onguents et huiles parfumées. Au centre trône une fine et moelleuse paillasse ou le visiteur peux s'allonger pour être massé.
Toute la journée, Anosha masse chaque personne qui se présente, qu'il soit mâle, femelle, Tchaë, Nelda ou Tydale, en choisissant avec grande attention l'huile ou l'onguent selon la personne, son parfum et sa condition physique.
Ses mains habiles font merveille et décrochent des sourires béa de bien être même chez les plus sceptiques. ***
La nuit, tous les Anosha sont gris ! | |
|
|
|
|
|
Le Matal 6 Manhur 1508 à 18h39
|
|
|
| Alors qu'il vagabondait de nouveau parmi les échoppes et les vendeurs criards, Erling aperçut de dos une silhouette familière. Cependant, la foule dense ne lui permit pas de la rattraper tout de suite et, il se contenta de la suivre en gagnant petit à petit du terrain.
Toutefois, sa tâche fut facilitée car l'homme s'arrêta à une table en bord de rue. Le temps qu'Erling rejoigne les lieux, Randall était déjà assis sur une chaise, bien campé sur ses cuisses et engageait un bras de fer. Un homme semblait rassembler les mises même si les parieurs n'étaient pas très nombreux. Le Tydale s'approcha de lui et lui indiqua qu'il voulait parier sur Randall. Erling misa donc quelques pierres et reporta bien vite son attention sur l'affrontement. La situation n'avait guère évoluée mais le teint des deux protagonistes était plus rouge et les machoires crispées. Au bout de deux à trois minutes toutefois, la situation se décanta sous les harangues des parieurs. Randall sembla forcir son attaque et son adversaire ne put y résister. Alors que le gagnant se relevait, Erling récupéra ses gains puis rejoignit le Propage.
Et bien, félicitations mon vieux ! Celà fait un certain temps que nous ne nous sommes pas croisés, je suis content de te voir. Comment vas tu ?
Sans attendre, la réponse de son ami, il l'entraina en direction d'un étal où on vendait de l'hydromel.
J'ai gagné quelques pierres grâce à toi alors autant nous payer un rafraichissement !
Pélerin du S'sarkh
| |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le Matal 6 Manhur 1508 à 21h36
|
|
|
| - Bah, on finit surtout par s'y faire, en fait... puis elle est plus agreable que tout ce sur quoi j'ai pu tomber en foret.
Le Propage preferait passer sous silence sa petite equipée dans les bois. Pas assez glorieux. Quoique... il avait proprement decoupé un certain nombre d'abominations ces temps ci.
Il sembla soudainement se rappeller de l'invitation d'aller boire quelque chose.
- Bah, oui, allons nous vider une chope... puis nous pourrons faire tester la biere locale a notre visiteur.
Tout en se dirigeant vers la premiere buvette du coin, il interrogea l'Equilibrien:
- Alors, votre premiere impression?
Pour Le soulager, je souffrirai,
Par Sa souffrance, je m'enragerai,
Et par la Rage, je les exterminerai...
| |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le Merakih 7 Manhur 1508 à 09h11
|
|
|
| *** Un grand marché !
Oui c'est bien cela qu'il y avait au programme aujourd'hui. Elle regard la sobre robe qu'elle avait porté la veille lors de la Procession et elle dodelina de la tête. ***
Non non, toi tu restes là ....
*** Elle fouilla son sac et mis la main sur son cuir clouté, elle fit la moue. ***
Mouais, non pas toi non plus ....
*** Elle opta pour un pantalon ample en lin pourpre descendant très bas sur les hanche, dévoilant la cicatrice qu'elle portait au ventre, le haut était un bustier très court de couleurs crème et par dessus un manteau de lin d'un violet sombre dont les pans étaient libres et volaient autour d'elle sous la brise. Ses cheveux n'étaient cette fois pas tressés et sa mèche rebelle se faisait le plaisir de lui barrer le visage. Et c'est de fines sandales de cuir aux pieds qu'elle s'en fut de balader parmi les échoppes des marchands et artisans divers. Le sourire aux lèvres, le marché lui rappelait les fêtes à Cavillo, même si ici il y avait beaucoup trop de monde, elle commençait à s'y habituer. L'atmosphère était moins solennel que la veille et elle s'en portait beaucoup mieux, son âme d'enfant se reflétait dans ses yeux et elle s'émerveillait de chaque activité. Elle aurait bien aimé retrouvé ses hôtes, mais elle ne les voyait pas dans toute cette foule ***
| |
|
|
|
|
|
Le Merakih 7 Manhur 1508 à 09h31
|
|
|
| *** Tranquillement, pipe à la main, Thymias allait d’artisan en artisan. Les rues étaient bondées de monde, les artisans vendaient leurs produits au moins cher, criant à tue-tête. Les rues étaient parées de leurs plus beaux atours, jamais le Gardien n’avait vu les Sillons ainsi.
Ce bain de foule lui était bénéfique, profiter du soleil et de l’air de Lerth lui faisait le plus grand bien, rester enfermé dans son bureau ou à la bibliothèque était parfois pesant.
Le vieux Tydale regardait chaque création, appréciant le travail.
Il s’attarda un temps sur l’étal de Blemyr Cedd pour regarder ses fameuses chopes du S’sarkh, sa spécialité, et se dit qu’il allait en acheter une sous peu.
Puis il s’arrêta sur le stand d’un enlumineur réputé du quartier. Il observa attentivement ses encres et parchemins, lui demandant quelques secrets de fabrications dont il pourrait avoir besoin, car lui même s’essayait avec grand peine à cet art, mais l’homme n’était pas bavard.
Enfin, pour terminer, il fit un tour chez l’alchimiste du coin, pour parler potions et mixtures.
Son petit tour des commerçants terminé, il continua d’arpenter les ruelles, saluant au passage les passants, en attendant la soirée et le banquet d’honneur des Serviteurs du Corps. ***
| |
|
|
|
|
|
|
|
Le Merakih 7 Manhur 1508 à 16h46
|
|
|
| Il avisa l'immense Nelda du coin de l'oeil et prefera poser sa chope en l'attendant. Son intuition vit juste, il se vit pratiquement aussitot gratifié d'une tape dans le dos digne d'un ours. S'il avait gardé sa chope en main, la moitié de son contenu serait vraisemblablement sur la table, ou pire, sur sa tenue.
Un sourire en coin pour lui repondre:
- Tiens, Samael. Faisait un moment. Alors, ton tour du monde?
Le Nelda put immediatement noter que par rapport a avant, le ton du Tydale avait changé. Perdu de son... insouciance, peut-etre?
- Vas-y, assieds toi.
Il s'ecarte un peu pour permettre a Samael de poser un autre siege.
- Fait du bien de revenir a la maison, eh? Reposant, en ce qui me concerne. J'ai cru ne jamais sortir de cette foutue foret.
Jeod dit :Ouais, vas-y, raconte a tout le monde comment s'est terminée ton aventure dans les bois... tu vas voir, apres une dizaine de chopes ca sera plus facile pour toi.
Un regard en coin a Jeod qui signifiait clairement qu'il ferait mieux de ne pas continuer sur cette voie.
[HRP: Je fais sauter les balises de langue moi aussi le temps du Congres, en plus comme tout le monde a la table parle s'sarknesh...]
Pour Le soulager, je souffrirai,
Par Sa souffrance, je m'enragerai,
Et par la Rage, je les exterminerai... | |
|
|
|
|
|
|
|
Le Merakih 7 Manhur 1508 à 18h22
|
|
|
| A l’occasion du marché, le Chevalier et sa Fille avaient flâné dans les rues, dépensant ici et là les restes de salaires d’officiers au sein de la Bulle Noire qui avaient survécu aux frais du long voyage depuis les montagnes de la Fraternité jusqu’à la Presqu’île des Témoins.
L’événement était un moment de repos pour lui, au milieu de toutes les cérémonies au cours desquelles il se forçait à être attentif à toute chose pour en comprendre une petite partie et se faire un peu à la société locale. Ce jour là, il n’y avait qu’un marché comme tant d’autres.
Ce fut aussi un des rares moments qu’il passa au dehors de l’auberge avec l’Enfant, qui l’accompagnait rarement dans ses marches et ses discussions. Elle n’avait pas conscience de la Révélation qui l’avait frappé et il ne voulait pas la presser de comprendre. L’heure venue, elle ferait son propre choix. Le fait qu’une vieille blessure à la cheville se soit réveillée chez elle la forçait quelque peu à économiser ses pas, et c’était aussi pour cela qu’elle restait souvent dans la chambre. Pourtant elle ne semblait jamais s’ennuyer, du moins pas plus que de coutume. Ils parlaient tous deux, longuement, chaque matin et soir de choses et d’autre. Elle semblait avoir hâte qu’il ne commence son entrainement.
En cette journée, elle se montra presque joyeuse, se laissant aller à sourire, et sa bonne humeur fut communicative au Chevalier, qui se sentit également heureux. Il lui acheta plusieurs choses dont il ne voyait guère l’utilité, mais la petite avait toujours été bien plus ingénieuse que lui pour faire de jolies choses à partir de rien, et il était persuadé qu’il verrait le moment venu à quoi elle avait pensé.
Ce furent quelques heures de bonheur, qui leurs permirent de trouver ce qui leur manquait pour vivre. Et pour une fois, leurs discussions ne furent aucunement sérieuses, mais banales, futiles, reposantes…
| |
|
|
|
|
|
|
|
Le Merakih 7 Manhur 1508 à 18h53
|
|
|
| Le S'sarkh nous guide !
*** Répéta Orol en levant sa choppe. Oui, plusieurs périrons pensait-il. Et comme les serviteurs du Corps s'usaient pour que les Socles puissent se concentrer à leurs offices, eux s'usaient pour préserver les moments comme ceux-ci. Ces moments si rares, si simples. Et pourtant ces moments qui étaient tout. Tout et rien à la fois.
Habituellement, Orol se méfiait de tels moments. La paix, la quiétude, le contentement. Que d'états qui vous ramolissent et qui sèment le doute. Ces moments n'étaient pas pour lui. Il était fait d'épreuves et de quête. Il était l'un des remparts pour la population. Se mêler parmi eux, c'était renier son entraînement, ses accomplissements. Sa vie.
Se mêler parmi eux, c'était les soustraire à sa protection. Et les priver des fruits de sa quête incessante.
Orol secoua la tête, remarquant que sa chope était restée en l'aire trop longtemps alors que ses pensées l'accaparaient. ***
Et à la notre !
*** Renchérit-il... ***
Seule la Foi donne un sens à l'acte. | |
|
|
|
|
|
|
|
|